« Bill Gates et Mark Zuckerberg ont peut-être quitté la fac, mais ils ne sont jamais sortis de nos conversations… »
Ah, la Silicon Valley, ce doux endroit où abandonner l’université semble être l’étape obligatoire pour faire sensation ! Besoin de 200 000 $ pour partir à l’aventure ? Le Thiel Fellowship est là pour transformer l’étudiant modèle en entrepreneur affamé. Si vous pensiez que les diplômes étaient has-been, c’est parce que tout le monde vous a répété que l’avenir s’écrit en sautant du campus… Difficile de dire le contraire avec une liste de dropouts devenus milliardaires comme un album collector de la réussite tech : Gates, Jobs, Zuckerberg et compagnie.
Y Combinator, ce temple sacré des startups où la hype fait la loi, était jusqu’ici le complice silencieux de cette épopée. Inscrivez-vous, dites adieu aux amphis, lancez Dropbox ou Reddit, et, avec un peu de chance, finissez dans les annales de la mythologie entrepreneuriale. Mais, stoppez tout : YC a décidé de dépoussiérer ce récit, et nous propose enfin un scénario alternatif !
Finir ses études ET lancer sa boîte ? La Silicon Valley a peut-être plus d’un diplôme dans son sac.
Désormais, YC prend le pari de la nuance (eh oui, même la Valley se met au gris !). Avec sa nouvelle route nommée « Early Decision », YC courtise les étudiants qui veulent le beurre, l’argent du beurre, et une startup innovante en prime. Application possible pendant les études, financement direct à la validation, puis… surprise, participation reportée jusqu’à la remise de diplôme ! Par exemple, postulez en 2025, finissez vos exams en 2026, puis filez droit vers le batch d’été YC, diplôme en poche.
Mais d’où vient cette idée lumineuse de repenser le drop-out ? Jared Friedman, big boss de YC, l’avoue dans une vidéo de lancement : c’est en discutant avec des étudiants que la lumière est venue. Il confirme par email que le bon vieux conseil de « parler à ses utilisateurs » s’applique même quand on crée des programmes pour geeks ambitieux. Et avouons-le : dans l’imaginaire Californien, abandonner la fac tenait plus du rite initiatique que d’un vrai choix réfléchi. Ironie du sort, Peter Thiel lui-même (créateur du Thiel Fellowship) a validé autant de diplômes que de levées de fonds.
Ce passage à l’« Early Decision » brise ainsi le mythe du “il faut claquer la porte de l’université pour briller”. Un timing parfait à l’heure où beaucoup se demandent si le prix des études vaut encore le coup. YC semble soudainement mûrir dans sa vision du fondateur – fini le push à l’aventure, place au soutien sans pression, où même les étudiants les plus prudents peuvent rejoindre la danse dès qu’ils sont… enfin libérés du contrôle continu !
La preuve : YC met en avant l’exemple de Spur, startup propulsée par deux co-fondatrices qui ont bénéficié d’Early Decision. Leur passage de la salle de TD à la session estivale de YC leur a rapporté 4,5 millions de dollars et prouve que trancher entre cours magistral et business plan est, désormais, has been. Bref, plus besoin de choisir entre stage en big tech ou école de commerce : la startup attitude s’ouvre à toutes les vocations.
Alors, prêt à coder ton succès sans sécher les cours ? Avec YC, le plus dur ne sera plus de choisir entre “startup” et “diplôme”… mais entre café étudiant ou cocktail networking. Allez, une dernière pour la route : Silicon Valley, Terre promise des CEO… ou du C.E.D.E.P. (Celui-qui-Étudie-D’abord-Entreprend-Puis) ?
Source : Techcrunch




