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Credits image : Bernd 📷 Dittrich / Unsplash

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L’orage fait Rage chez les Nuages : quand les drones sèment le doute

“Il ne pleut jamais quand on en a besoin, sauf si c’est un drone qui s’en mêle !” Voilà le pari, un brin farfelu mais très sérieux, que Rainmaker Technology aimerait bien gagner en faisant tomber la pluie… par drone interposé. Pourtant, la météo n’est pas le seul orage qui gronde : leur beau projet de drones “ensemenceurs de nuages” est actuellement frappé par des turbulences, avec l’union des pilotes de ligne dans le rôle des éclairs inquiets.

Pour résumer la situation : Rainmaker souhaite équiper ses drones de fusées chemisées chargées de iodure d’argent, histoire de motiver un peu les nuages à se montrer généreux. Mais pour que la magie opère, il leur faut un feu vert officiel de la Federal Aviation Administration (FAA). Et c’est là que la pluie de problèmes commence…

En effet, côté syndicats, on fait la grimace : l’Air Line Pilots Association (ALPA) a adressé à la FAA un courrier bien arrosé, jugeant la demande de Rainmaker “dangereuse” et “insuffisante du point de vue de la sécurité”. Selon eux, ces drones risquent de semer plus que la pluie : débris, risques d’incendie, ou collision en plein ciel ! Rien que ça. Pourtant, Rainmaker martèle de son côté que les pilotes syndicaux ne voient qu’une partie de l’iceberg, car une montagne de docs ultra-détaillées et bien planquées sous le manteau ont été remises à la FAA. Ambiance, ambiance.

Contrôler la météo, c’est tendance, mais dompter la réglementation, c’est l’orage à affronter !

Au centre du débat : le fameux Elijah, un quadricoptère qui peut grimper jusqu’à 4 500 mètres (prends ça, parapente du dimanche), soit très exactement là où volent aussi de gros avions de ligne. Rainmaker promet de voler seulement dans des zones rurales sûres, à des altitudes validées, et en coordination totale avec les autorités aériennes. Mais pour ALPA, pas de quoi être rassurés : rien ne garantit que la pluie d’innovation ne devienne pas une tempête de soucis – surtout si les conditions de vol ne sont pas 100% claires ou si des flares volent au vent.

Côté substances larguées, la question n’est pas moins épineuse. L’envoi d’iodure d’argent existe déjà dans le tradition – ski resorts et fermiers américains s’en donnent à cœur joie chaque hiver – mais la nouveauté, ici, c’est le passage de l’avion piloté au drone autonome. Rainmaker le clame : l’impact environnemental a été jugé négligeable par 70 ans d’études, et leurs quantités lâchées sont bien moins importantes que le sandwich toxique que crache un Boeing en une heure. Subtilité : Rainmaker prépare même une version améliorée de son système, qui n’utilisera plus que de l’iodure d’argent et laissera les flares au placard, histoire d’être encore plus green…

Du côté du dialogue social, la pluie est moins douce : entre incompréhension et clashs par échanges de communiqués, chacun campe sur ses positions. Les pilotes accusent un manque de transparence et de garanties ; Rainmaker, lui, appelle au dialogue, assure ne survoler que des propriétés privées partenaires et promet une météo réglementaire au beau fixe lors de ses essais.

Un petit rappel historique s’impose : l’ensemencement des nuages, c’est l’affaire des scientifiques américains depuis les années 50. Balancer des micro-particules pour stimuler pluie ou neige, c’est un classique, mais l’idée que ce sont désormais des drones qui sortent l’arrosoir high-tech change la donne. Les vols sans pilote pourraient, à terme, réduire les risques humains, à condition que la réglementation sache piloter ce futur-là…

Restons donc attentifs : si la FAA donne son accord, adieu la paperasse et bonjour la pluie (contrôlée) ! Mais si le syndicat garde ses nuages noirs, Rainmaker risque de devoir encore patienter avant de faire pleuvoir ses idées sur le monde. Une chose est sûre : en matière d’ensemencement, c’est toujours quand on sème qu’on récolte… même avec un drone au bout du fil !

Source : Techcrunch

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