Credits image : / Unsplash

Intelligence ArtificielleRéseaux sociauxTechnologie
0

Vibes ou la soupe IA : quand Meta réinvente la vidéo (trop) instantanée

“L’Intelligence Artificielle, c’est un peu comme le ketchup : personne ne t’a demandé d’en rajouter, mais tu en trouves partout de toute façon.” Voilà un état d’esprit parfait pour parler de la dernière initiative de Meta, la maison mère de Facebook, qui vient de servir au monde un buffet à volonté de vidéos générées par IA, baptisé “Vibes”. Le concept ? Imaginez TikTok, mais avec des vidéos tellement artificielles qu’elles font passer Barbie pour une icône du naturel.

C’est Mark Zuckerberg en personne qui a sorti cette nouvelle sauce, avec une série de vidéos farfelues postées sur Instagram : des créatures pelucheuses qui sautillent, un chat qui pétrit de la pâte, et même une Égyptienne antique qui prend… un selfie sur son balcon. L’histoire ne dit pas si Cléopâtre aurait liké, mais on peut douter qu’elle y aurait posté ses stories (spoiler : Instagram n’existait pas en -50 avant J.-C.).

Sur le feed “Vibes”, tous les utilisateurs sont invités à parcourir un flot infini de vidéos IA concoctées par d’autres internautes ou générées à la volée. Au fil du scroll, l’algorithme apprend vos préférences et vous propose des contenus personnalisés. Enfin, “personnalisés” ici signifiant “encore plus de chat qui fait du pain”, probablement.

Quand la réalité virtuelle devient la réalité… tout court : attention à l’indigestion numérique !

Là où Meta innove (ou rabâche, selon vos goûts pour la techno-fast-food), c’est qu’on peut créer une vidéo from scratch ou remixer une trouvaille du feed. Ajoutez un fond musical, rehaussez d’effets visuels, tapissez de filtres, et hop, direction la galerie “Vibes”, Instagram ou Facebook Stories/Reels. Pour mettre du piment, Meta s’est alliée à Midjourney et Black Forest Labs afin de cuisiner ses IA en attendant le home made, tout droit sorti de leurs laboratoires.

Mais voilà, l’accueil du public, c’est plutôt la chanson du “Non, merci”. Les commentaires sur le post de Zuckerberg le résument bien : “gang nobody wants this”, ou en version Hexagone, “Personne n’a vraiment réclamé ça, Mark”. À croire que l’IA n’a toujours pas trouvé LA recette pour séduire au-delà du buzz. D’ailleurs, YouTube tente déjà de limiter l’invasion de contenus “slop”, cette tambouille répétitive made in IA qui envahit les réseaux sociaux. Ironie de la situation : Meta promettait encore récemment la chasse aux vidéos bas-de-gamme et prônait “l’authenticité”, clamant “Halte aux souvenirs instantanés sans saveur !”

Malgré les grognements, ce lancement intervient alors que Meta met les bouchées doubles sur l’IA, histoire de combler son retard sur OpenAI, Google DeepMind et consorts. En juin, la boîte a restructuré tout son service IA en créant “Meta Superintelligence Labs” (rien que ça !), puis a encore remanié l’équipe en quatre pôles : modèles fondamentaux, recherche, intégration produit et infrastructure. Bref, chez Meta, on remixe les services comme on remixe les clips sur Vibes.

Alors que le monde réclame plus d’authenticité et moins de soupe artificielle, Meta choisit de doubler la dose de ketchup à l’IA. Comme quoi, la vibe du moment, c’est peut-être de se rappeler qu’à vouloir trop presser les tomates, on ne fait pas toujours la meilleure des sauces.

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.