a red car is on a flatbed tow truck

Credits image : Usman Malik / Unsplash

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Tesla : l’assurance qui fait déraper

« Assurez-vous d’avoir de bons freins… et une meilleure assurance ! » — Voilà de quoi devraient s’inspirer les conducteurs de Tesla ces jours-ci, puisque la compagnie d’Elon Musk, connue pour ses promesses (souvent plus rapides que ses délais de remboursement), vient de déraper sur la route sinueuse… de la paperasse californienne.

Coup de klaxon réglementaire ! Le Département des Assurances de Californie (CDI) vient de tirer la sonnette d’alarme (oui, ils en ont une). Après des années de rappels à l’ordre, Tesla Insurance et son complice State National Insurance Company se voient officiellement accusés de « pratiques déloyales et volontaires dans le règlement des sinistres ». En clair ? Des réponses qui arrivent en mode tortue, des refus inopinés, et des clients de plus en plus furax, voire carrément sur la paille.

On pourrait croire que Tesla fait de la concurrence à ses propres voitures en misant sur l’autopilote… mais côté assurance, c’est plutôt le mode « ignoré » qui règne. Depuis 2022, les autorités californiennes tapent du pied : « Soyez plus rapides ! Soyez plus justes ! »… Mais hélas, en 2025, la situation bat encore des records. Plus de plaintes, plus de violations, et le tout réuni sur la même ligne droite. À ce rythme, la route de l’assurance Tesla ressemble à un circuit rempli de chicanes et de radars.

Même les voitures les plus rapides ne peuvent pas s’échapper des contrôles quand l’administration décide de passer à la vitesse supérieure.

Résultat ? Les amendes pourraient pleuvoir : jusqu’à 5000$ par infraction classique – et 10 000$ si le CDI juge l’acte « délibéré ». Voilà qui risque de coûter cher en superchargeurs pour Tesla et sa clique ! Pour couronner le tout, une action collective vise désormais la marque, l’accusant d’avoir retardé et minimisé les indemnisations. Ambiance « embouteillage juridique » en vue, personne ne coupe la route à la justice californienne facilement…

Rappelons tout de même que l’idée à l’origine de Tesla Insurance était joyeusement révolutionnaire : proposer des primes moins chères, et un service turbo. Pourtant, dès le lancement on aurait pu sentir venir l’accident : site en panne, devis qui s’envolent plus haut qu’une Model S à fond sur l’autoroute, et clients, déçus, qui n’ont pas reçu le service premium promis. Elon Musk avait sûrement oublié d’ajouter « conditions non garanties » en tout petit.

Quand le CDI a voulu agir, surprise : le poste de « chef des sinistres » était… vacant depuis des mois. Tesla a bien recruté (un peu tardivement), et dit avoir corrigé le tir, mais la multiplication des violations laissait déjà penser que tout n’était pas si simple sous le capot. Même les efforts de recrutement n’ont pas suffit à combler le retard. Et si l’on pensait que tout allait s’arranger, une enquête de Reuters et les nouvelles statistiques du CDI en 2024 (829 plaintes au compteur !), sont venues rappeler que la route vers un service client exemplaire est semée d’obstacles… voire de nids-de-poule.

En résumé, entre promesses technologiques et réalités administratives, l’assurance Tesla c’est un peu comme la voiture autonome : c’est (encore) loin d’être automatique ! Allez, avec tant de litiges, Musk aurait peut-être intérêt à renommer sa filiale « AssurTesla »… histoire de garder le cap sur l’ironie.

Source : Techcrunch

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