« Les astronautes disent que marcher sur la Lune vous change… mais pour la plupart d’entre nous, c’est surtout du gâteau à observer, non ? »
Amateurs, amatrices de nuits étoilées et de soupirs lunaires, préparez vos télescopes : c’est officiel, la Lune joue la discrète ces jours-ci ! À l’approche de la Nouvelle Lune (la vraie fête des ombres, prévue dans quelques jours), notre satellite affiche une silhouette fine comme un fil, à seulement 18 % d’illumination selon la NASA. Si vous aviez prévu une séance selfie-lunaire, attendez plutôt le mois prochain. Mais rien ne vous empêche de sortir vos jumelles pour observer ces coins célèbres comme le Plateau d’Aristarchus, ou de prétendre avoir vu le bassin Grimaldi même si c’est votre reflet dans la vitre.
Pas besoin d’être Neil Armstrong ou de posséder un télescope en or pour profiter du spectacle. Même à l’œil nu, le spectacle est au rendez-vous (sauf si une montagne, un nuage, ou votre voisin Michel passent devant). Pour les plus équipés, à vous les cratères de Kepler ou la mystérieuse Reiner Gamma : de quoi frimer lors de votre prochaine soirée quiz spatial (« Vous, vous connaissez le bassin Grimaldi ? Moi, oui. »).
Observer la Lune, c’est comprendre que la nuit n’est jamais totalement noire… même quand elle fait semblant.
Et pendant que notre Lune disparaît doucement des radars, savez-vous quand reviendra son look 100 % lumière ? Accrochez-vous à vos télescopes : la prochaine pleine lune débarquera le 6 octobre. Entre temps, sachez qu’elle ne se contente pas de se lever et de se coucher comme une star : elle suit une routine digne d’une application fitness, avec son cycle légendaire de 29,5 jours, soit exactement le temps qu’il faut pour oublier où vous avez rangé votre chargeur de téléphone.
Mais pourquoi change-t-elle d’allure ? Rappelons-le : la Lune ne fait pas la maline toute seule, mais obéit à la chorégraphie lumineuse du Soleil en fonction de sa position autour de la Terre. Résultat : on a droit à tout un défilé de phases (du genre “demi-éclairé, moitié caché”, “gauche mystérieuse” ou “carrément invisible pour la Nouvelle Lune”). Retenez-les toutes, il y a huit modes principaux : Nouvelle Lune, Croissant croissant, Premier quartier, Gibbeuse croissante, Pleine Lune, Gibbeuse décroissante, Dernier quartier, et enfin, Croissant décroissant.
Et attention, chaque phase est un vrai festival visuel. La Nouvelle Lune ? Cache-cache complet dans l’ombre. Croissant croissant ? Un petit sourire lumineux commence à poindre. On continue avec le Premier Quartier (la fameuse demi-Lune), puis la Gibbeuse croissante (et non, ce n’est pas un plat régional). Pleine Lune : place aux loups-garous et aux marées maximales ! Ensuite, retour à la lumière qui s’efface, avec la Gibbeuse décroissante et le Dernier Quartier, avant de finir en Croissant décroissant, la mode diététique du cycle lunaire.
En résumé : la Lune, c’est un peu la diva du ciel qui change de robe chaque soir ; parfois étincelante, souvent mystérieuse, mais jamais totalement absente. Alors levez la tête… et n’oubliez pas, même quand elle disparaît, elle ne décroche jamais : la Lune a toujours du ressort !
Source : Mashable




