« La lune, c’est comme les cheveux après une mauvaise coupe : certains soirs, on en voit plus que d’autres ! » Oui, ce soir, notre satellite préféré joue à cache-cache et n’a jamais été aussi discret. Mais pas de panique : il ne s’est pas mis au régime, on vient simplement d’entrer dans la phase la plus branchée du cycle lunaire, j’ai nommé… la Lune décroissante, alias la « Waning Crescent » pour les experts (ou les gens qui aiment crâner dans les dîners).
En gros, la lune n’a pas décidé de disparaître parce qu’elle est timide ou qu’elle a tout donné au dernier karaoké céleste. On est tout bonnement au 24e jour de son marathon mensuel de 29,5 jours. D’après la NASA, c’est la position entre la Terre, le Soleil et la Lune qui change, permettant au soleil d’éclairer la lune sous toutes les coutures – défilé haute couture spatial, tu connais ! Cette nuit du 16 septembre, seuls 28% du visage lunaire font un coucou à la Terre.
Alors, toi, l’aventurier du balcon qui lorgne le ciel, sors tes jumelles, ton téléscope ou juste ta rétine affûtée. Même si la visibilité s’amenuise chaque soir, la lune nous réserve encore des surprises. À l’œil nu, tu pourras impressionner (ou pas) tes amis avec l’Aristarchus Plateau ou le cratère Kepler. Binoculaires ? Cap sur le bassin Grimaldi et Mare Humorum. Méga fan avec télescope ? Tu as droit à Reiner Gamma, le cratère Schiller et même le site d’alunissage d’Apollo 12. Petit-gros teasing : tout ce jeu s’arrêtera avec la Nouvelle Lune, alors direction la fenêtre pour l’ultime selfie lunaire du mois !
La lune n’a pas terminé son show, elle prépare déjà son grand retour en pleine lumière !
Et si tu te demandes : « à quand la prochaine full moon party ? » Prépare ton calendrier cosmique ! La prochaine pleine lune sera de sortie le 6 octobre. Et si tu as manqué la précédente, c’était le 7 septembre – mais, comme dans toute bonne série Netflix, il y aura un prochain épisode très bientôt.
Mais pourquoi tout ce cirque lunaire ? Spoiler : la lune n’a rien d’une diva capricieuse. En fait, tout ça, c’est une histoire d’angle – non, pas les maths du collège, plutôt « où se trouve la lune par rapport à nous et au soleil ». Résultat : on a droit à huit phases lunaires, de la Nouvelle Lune « disparue façon ninja » au Full Moon « je brille comme jamais », en passant par tous les stades intermédiaires. Et oui, c’est toujours la même face qu’on voit – la lune, elle, ne change jamais de profil (Merci, la synchronisation gravitationnelle !).
Petit rappel pour briller en société : après la Nouvelle Lune (invisible), ça démarre tranquille à droite (croissant), puis boum demi-lune, puis quasi-plein, puis la fameuse Pleine Lune, avant de décroître et finir sur un dernier minuscule clin d’œil à gauche. Le cycle recommence, comme une playlist en boucle ou un abonnement de gym jamais utilisé.
Et n’oubliez pas : si la lune vous semble changeante, c’est juste qu’elle a un calendrier social encore plus chargé que vous ! La prochaine fois que quelqu’un vous demande « pourquoi la lune fait la tronche ce soir ? », servez-lui un clin d’œil scientifique… et dites-lui que même la lune a besoin d’un peu d’obscurité pour briller de nouveau. On appelle ça : avoir le sens de l’orbite.
Source : Mashable




