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Credits image : Eric Prouzet / Unsplash

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La logistique militaire américaine va-t-elle décoller grâce à Blue Origin et Anduril ?

Le futur du transport militaire est-il en train de se jouer loin de nos regards, dans les laboratoires secrets et les planches à dessin de sociétés comme Blue Origin et Anduril? Alors que l’US Air Force vient de signer de nouveaux contrats d’étude avec ces deux acteurs, la course à la logistique spatiale semble s’intensifier. Mais s’agit-il vraiment d’une révolution en marche, ou d’une simple étape expérimentale?

Pourquoi ces contrats, d’un montant relativement modeste – 1,37 million pour Blue Origin, 1 million pour Anduril – font-ils tant de bruit? Chaque signature indiquerait-elle la liste, encore discrète, des prochains géants qui se partageront des sommes bien plus faramineuses au moment des appels d’offres définitifs? La collaboration entre secteur privé innovant et grandes institutions militaires devient-elle la nouvelle norme?

Le programme REGAL, bras expérimental du Rocket Cargo Program de l’Air Force Research Laboratory, intrigue par son ambition : transformer la livraison de matériel militaire à l’échelle globale grâce à des fusées réutilisables. Le rêve ultime est-il vraiment une livraison de type « Uber Eats » pour le Pentagone, acheminant matériel ou même troupes en moins d’une heure n’importe où sur Terre?

Les contrats récents sont peut-être les premiers jalons vers une refonte totale de la logistique militaire à l’ère de la conquête spatiale.

Plus fascinant encore, Anduril, connu pour ses innovations en défense et intelligence artificielle, s’aventure-t-il désormais dans la course aux capsules de rentrée atmosphérique? Son contrat prévoit l’étude d’un container capable de transporter entre cinq et dix tonnes de charges utiles à travers la chaleur extrême de la réentrée dans l’atmosphère terrestre. Cette technologie devra être compatible avec plusieurs lanceurs et pouvoir intégrer des charges militaires variées. La maîtrise des matériaux et la protection thermique seront-ils les vrais défis à relever, là où seuls quelques acteurs comme SpaceX ou Varda Space Industries s’aventurent actuellement?

Mais le secret entoure encore la portée exacte des travaux commandés. Blue Origin, sur sa base de Merritt Island en Floride, est-il sur le point de démontrer la viabilité de son lanceur New Glenn pour la logistique point-à-point, ou cette étude reste-t-elle un simple exercice sur papier? Anduril, quant à lui, se positionne sur plusieurs fronts, tentant de prouver qu’il peut offrir des solutions sur-mesure à l’armée américaine dans un domaine où la fiabilité ne tolère aucune approximation.

Les récentes annonces s’inscrivent dans une dynamique initiée il y a quelques mois par Rocket Lab, déjà bénéficiaire d’un contrat REGAL, qui promet une démonstration en vol à venir. La compétition annoncée entre entreprises privées laisse-t-elle présager une externalisation accrue et une diversification des fournisseurs de services pour la défense américaine?

Imagine-t-on déjà l’US Air Force acheter, dans quelques années, des services de livraison « à la demande » de charges massives via fusée commerciale, voire, à terme, le transport de soldats à travers le globe par la même technologie? Et si la logistique militaire entrait dans une ère de « space logistics as a service », quels nouveaux risques et mutations cette révolution apporterait-elle?

En somme, la question du moment demeure : l’innovation privée portera-t-elle réellement la logistique militaire américaine dans une nouvelle dimension, ou s’agit-il d’un simple effet d’annonce dans la longue guerre de l’innovation technologique?

Source : Techcrunch

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