« Qui contrôle les données contrôle le monde… ou du moins s’assure de garder ses serveurs au chaud ! » Ah, la résilience des données, ce sujet passionnant qui fait palpiter le cœur de tous ceux qui rêvent d’une vie chez les DSI ! Aujourd’hui, on s’intéresse à un nouveau coup de théâtre dans le grand bal des acquisitions tech : Veeam, l’as du backup, s’offre Securiti AI, un coach de données fraîchement sorti des vestiaires de la Silicon Valley.
Imaginez la scène : un acteur de la protection des données (Veeam, Timbuktu du back-up, mais basé à Kirkland) décide de lâcher 1,725 milliard de dollars (rien que ça) pour ramener dans son équipe la startup Securiti AI, fondée en 2019, qui a déjà levé plus de 156 millions. De quoi s’offrir quelques croissants Siliconés… Mais attendez la suite. Cette acquisition, mi-cash, mi-actions, repose sur une ambition : ne plus seulement sauver vos fichiers après un déluge cyber, mais offrir une vraie « tour de contrôle » pour surveiller, comprendre et gouverner toutes vos précieuses datas à l’ère de l’IA. La sécurité, d’accord, mais avec du pilotage automatique, madame !
Du coup, chez Veeam, on n’a pas fait que recruter la boîte : Rehan Jalil, le CEO de Securiti (ex-Mr. Startup), décroche la médaille de président « sécu & IA » dans la nouvelle Dream Team. D’après Anand Eswaran, grand manitou de Veeam, fini le temps où l’on jouait à cache-cache avec les attaques de ransomware. Le vrai défi, c’est de retrouver tous ses fichiers, de valider qu’on peut leur faire confiance… et de les mettre au service de l’intelligence artificielle sans rien perdre en route. Une gestion digne d’un chef d’orchestre de la symphonie numérique !
Les datas, c’est comme les chaussettes : il vaut mieux les garder en paire et en sécurité !
Petite parenthèse people : Veeam n’est pas à son premier coup d’éclat. Valorisée à 15 milliards de dollars (boum !), la boîte avait bouclé fin 2024 un galop d’essai financier qui sentait déjà la stratégie commando sur le marché de la data. Son PDG avait prévenu : “2025, année de la chasse à l’acquisition !” Message reçu, 5 sur 5.
Et ce n’est pas la seule à faire son marché. En 2025, c’était la fête de la consolidation dans le secteur : Databricks a croqué Neon pour un petit milliard, Salesforce s’est offert Informatica pour 8 milliards, et la liste continue. Pourquoi ce festin de rachats ? Parce que les entreprises en ont ras-la-sauvegarde de jongler entre cinquante outils de gestion, alors qu’elles rêvent d’une pile de données, simple, robuste… et prête à gaver leurs IA maison.
À force de vouloir simplifier la vie des clients (et leur éviter le syndrome du « data Frankenstein »), les experts comme Sanjeev Mohan (ex-Gartner, désormais faiseur de tendances en chef) prédisent que la grande lessiveuse n’est pas terminée : toute start-up data pas encore rachetée doit probablement coûter aussi cher qu’un diamant synthétique swiss-made !
Alors, est-ce la fin du far-west de la donnée avec ses légendes et ses solitaires ? Pas si sûr ! Derrière les chiffres de ces mégas-acquisitions se cache une réalité : la data, c’est comme les pizzas, tout le monde la veut parfaite… mais peu de monde arrive à réussir la pâte. Veeam et Securiti tentent le coup du chef étoilé, on leur souhaite d’éviter le trop-plein de pepperoni numérique !
Alors, après avoir investi dans la sécurité intelligente, Veeam fait clairement un move à ne pas mettre toutes ses datas dans le même panier… sauf si c’est un panier de résilience ultra-sécurisé !
Source : Techcrunch




