« Un assistant intelligent sans écran, c’est un peu comme un chat qui rapporte le journal : inattendu, mais potentiellement révolutionnaire ! »
Voilà le défi farfelu qu’OpenAI et Jony Ive, le sorcier du design chez Apple, tentent de relever. Après s’être offert la startup io pour la modique somme de 6,5 milliards de dollars, Sam Altman (le boss d’OpenAI) et son nouvel acolyte à la pomme veulent réinventer notre quotidien technologique. Oubliez les écrans ! Leur vision : un petit gadget intelligent, à mi-chemin entre le caillou mystérieux et le tamagotchi surdoué, capable de voir, écouter et répondre à notre environnement comme par magie… et, soyons honnêtes, sans la crainte d’un écran encore fissuré !
Ce bidule (toujours sans nom – merci de ne pas le baptiser « Siri-bis » dans votre tête), veut comprendre le monde qui l’entoure avec des oreilles et des yeux électroniques, puis nous causer gentiment sur demande. Mais voilà, d’après le Financial Times, la route vers cet objet « so 2026 » est semée d’embûches. Attention, l’affaire n’est pas gagnée : il faut que le bestiau se montre poli, respecte la vie privée et ne balance pas vos secrets à la cantonade… ni n’interrompt votre sieste pour vous rappeler la météo du Zimbabwe.
Et croyez-le ou non, rendre une IA bavarde… mais pas trop, c’est un vrai casse-tête pour les cerveaux d’OpenAI. Faut-il la programmer pour qu’elle fasse la conversation à la moindre mouche qui passe ou qu’elle soit mystérieusement silencieuse même quand on hurle « aide-moi » ? Entre personnalité, infrastructure technique et équilibre vie privée-discussion, il y a de quoi y perdre son latin algorithmique.
Même les inventions les plus brillantes trébuchent parfois sur des cailloux aussi petits qu’une question de politesse !
Imaginez la scène : vous marchez des heures avec ce compagnon intelligent dans la poche, et soudain, il se met à commenter votre choix de chaussures ou à vous signaler que la banane que vous allez manger a atteint 65% de maturité. Drôle ? Parfois. Inquiétant ? Un peu aussi ! Ce n’est pas simple de donner à une machine le bon degré de « conversation » sans la transformer en canard-lacérateur ou en majordome omniprésent. Altman et Ive, en mode duo Jedi et Yoda du design, tâtonnent donc pour trouver l’équilibre zen entre utilité et discrétion.
Quant à la communication, le suspense demeure. On espère des réponses plus inspirées que « Je n’ai pas compris votre question », avec une dose d’humour à la Jony Ive : élégance, utilité, et surtout, pas d’égo-surprise. Mais pour l’heure, toute l’équipe navigue à vue… sans boussole tactile.
L’objet ultime sera-t-il enfin la solution à nos overdose de notifications et d’écrans lumineux ? Ou juste un nouveau gadget à perdre entre les coussins du sofa ? Impossible de le prédire. Une chose est sûre : chez OpenAI, on n’a pas peur de rater… pour mieux innover.
D’ici 2026, sortez un peu le nez de vos écrans : la prochaine révolution voudra peut-être, justement, qu’on oublie jusqu’à leur existence… À ce rythme, bientôt, il faudra vérifier si votre grille-pain ne vous répond pas quand vous lui parlez du temps qu’il fait !
Source : Techcrunch




