Avez-vous déjà levé les yeux au ciel un soir de Nouvelle Lune, en vous demandant quels phénomènes célestes étaient réellement à l’œuvre au-dessus de votre tête ? Ce soir, la Nouvelle Lune s’accompagne d’une rare éclipse solaire partielle dans des endroits aussi isolés que la Nouvelle-Zélande, l’Antarctique ou le Pacifique Sud. Mais, que signifient ces oscillations lunaires et pourquoi fascinent-elles tant les amateurs d’astronomie ?
Pourquoi les éclipses solaires n’apparaissent-elles qu’en phase de Nouvelle Lune ? Ce n’est qu’à ce moment précis du cycle lunaire — qui comprend huit phases majeures — que la Lune s’intercale parfaitement entre la Terre et le Soleil. Ce subtil alignement n’a pourtant rien d’anodin : non seulement il plonge notre satellite dans l’ombre, le rendant invisible, mais il permet parfois à la Lune de masquer (en partie) notre étoile, projetant son ombre sur certaines régions du globe.
Ce soir, selon les observateurs de la NASA, la Lune est totalement invisible. Son absence à l’œil nu — 0% de visibilité — n’est ainsi que le signal d’un cycle en constante évolution : dès demain, un croissant lumineux réapparaîtra progressivement dans notre ciel. Mais à quand la prochaine pleine Lune, ce rendez-vous si populaire chez les amateurs de photographies nocturnes ? Elle aura lieu le 6 octobre, bien que la dernière ne date que du 7 septembre.
À chaque phase du cycle lunaire, la lumière de la Lune racontre une nouvelle histoire d’ombre et de lumière, mais savons-nous vraiment la lire ?
Mais d’où provient cette succession de phases lunaires ? La réponse réside dans le ballet de la Lune autour de la Terre, sur un cycle de près de 29,5 jours. Au fil de sa course, la position relative entre le Soleil, la Terre et la Lune évolue, créant pour nous sur Terre l’impression de voir la Lune tour à tour invisible, croissante, pleine, puis décroissante. Ce phénomène fascine depuis la nuit des temps : qui n’a jamais guetté le retour du premier croissant ou scruté la pleine Lune, se demandant pourquoi nous voyons toujours la même face du satellite, mais jamais la même portion éclairée ?
Il existe huit phases principales du cycle lunaire : Nouvelle Lune, croissant croissant, premier quartier, gibbeuse croissante, pleine Lune, gibbeuse décroissante, dernier quartier et croissant décroissant. Chacune marque un jalon dans cette chorégraphie cosmique, modulant non seulement la lumière nocturne, mais influençant aussi nombre de mythes, de coutumes et même certains calendriers traditionnels.
Ce cycle ininterrompu façonne nos perceptions de la nuit et alimente les calendriers autant que l’imagination : comment rester indifférent au spectacle d’un fin croissant de lumière perçant la nuit noire ou à l’apparition soudaine de la pleine Lune, spectacle universel partagé depuis l’aube de l’humanité ?
Pour les curieux, la prochaine apparition totale de la Lune, baignant la nuit de sa clarté, est attendue début octobre. En attendant, chaque soir apporte sa dose d’émerveillement et d’interrogations. Mais alors, la fascination millénaire exercée par la Lune sur l’humanité cache-t-elle encore des secrets à découvrir, ou sommes-nous enfin prêts à en percer tous les mystères ?
Source : Mashable




