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Credits image : R Onita / Unsplash

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Oracle fait son grand cloud

« Dans le cloud, personne ne vous entendra crier… sauf votre banquier. » Voilà une maxime qui semble coller parfaitement à la dernière aventure d’Oracle, le géant souvent jugé trop classique qui vient de faire exploser les compteurs de la Bourse. Voilà qu’Oracle dévoile, lors de sa dernière présentation de résultats financiers, de mystérieux méga-contrats qui l’envoient directement dans la stratosphère du Nasdaq. Les investisseurs sont aux anges, même si, dans la salle, l’ambiance était probablement moins “server-room” que “champagne room”.

Mais qui sont donc les fameux clients cachés derrière ces milliards ? Suspense… Enfin, suspense de courte durée. Selon le Wall Street Journal, OpenAI aurait signé avec Oracle un contrat pharaonique : l’entreprise d’IA achèterait pour 300 milliards de dollars de puissance de calcul, à consommer à partir de 2027. Oui, vous avez bien lu : 300 milliards. Pas de quoi s’offrir la Lune, mais au moins la galaxie… cloud !

Côté Oracle, on fait la sourde oreille — pas de commentaire, ni démenti, ni même un GIF animé pour la route. OpenAI, de son côté, reste aussi silencieux qu’un serveur à l’arrêt lors d’une coupure de courant. Mais la taille du contrat a déjà de quoi laisser bouche bée : il s’agirait là d’un des plus gros deals cloud de l’histoire.

Un nuage peut en cacher un autre, surtout quand il pèse plusieurs centaines de milliards.

Ce duo improbable n’est pourtant pas un coup d’un soir. Dès l’été 2024, OpenAI commençait déjà à commander à la carte chez Oracle, histoire de ne plus tout miser sur le menu Microsoft Azure, son fournisseur cloud historique. En janvier, divorce à l’amiable (ou presque) : Microsoft n’est plus l’exclusif partenaire d’OpenAI, et la machine s’emballe avec le Project Stargate. Stargate, ce n’est pas un film de science-fiction, mais bien un partenariat entre OpenAI, SoftBank et Oracle pour investir 500 milliards de dollars dans des data centers made in US sur quatre ans. À ce niveau, on ne construit plus des hangars, on érige des cathédrales de serveurs !

Là où la situation s’assombrit (ou se clarifie, c’est selon), c’est qu’OpenAI ne veut pas mettre tous ses giga-œufs dans le même panier cloud. Google, ennemi juré autoproclamé, devient lui aussi partenaire pour un nouveau contrat de stockage titanesque. Qui a dit que la compétition empêchait la collaboration ? À ce rythme-là, c’est tout le gratin de la tech qui partage les câbles Ethernet lors des grandes occasions.

Alors, Oracle, nouveau leader ou simple stop de ravitaillement sur l’autoroute de l’IA ? Il ne faut jamais se fier aux apparences… Derrière les “giga-deals” et les annonces records, on sent poindre la fébrilité d’un secteur où la demande explose. Un jour, ce cloud d’optimisme deviendra-t-il un orage ? Pour l’instant, Oracle surfe sur une pluie de dollars et OpenAI prépare ses data-sandales.

En attendant, la morale de cette histoire est claire : même dans l’intelligence artificielle, il faut savoir multiplier les partenaires… et les serveurs. Après tout, mieux vaut se retrouver dans les nuages que dans le brouillard !

Source : Techcrunch

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