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Credits image : Artem Beliaikin / Unsplash

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Chatbot, ton achat !

« Pourquoi aller faire du shopping, quand on peut tout acheter en discutant avec un robot qui ne juge jamais vos goûts douteux ? » Voilà une question qui résume parfaitement la révolution en cours côté e-commerce et intelligence artificielle. Car oui, depuis peu, ChatGPT se transforme en vendeur de rêve : vous lui parlez de votre amour pour les mugs en forme de lama, et hop, la bête vous déniche la perle rare sur Etsy avant même d’avoir dit « panier validé ».

Soyons précis : aux États-Unis, les utilisateurs de ChatGPT (qu’ils soient adeptes de la version Pro ou simples touristes numériques) peuvent désormais finaliser leurs achats Etsy sans bouger d’une ligne de chat. Et les utilisateurs de Shopify seront bientôt logés à la même enseigne. Fini le ballet entre les onglets ! OpenAI propose un « Instant Checkout » directement intégré à la conversation, avec paiement (Apple Pay, Google Pay, Stripe, carte bancaire) et expédition, le tout sans jamais quitter la bulle de ChatGPT.

Est-ce inédit ? Pas tout à fait ! Les start-up perplexes (coucou Perplexity.ai) et Microsoft avaient déjà flairé le filon conversationnel : pourquoi perdre des clients sur Google ou Amazon quand ils peuvent rester captifs dans une discussion à la cool ? Avec des conseils personnalisés et une expérience ultra fluide, la course à la recommandation la plus sexy est lancée !

L’IA pourrait bientôt transformer Google et Amazon en grands-mères du e-commerce : toujours là, mais plus vraiment tendance !

Mais, soyons malins, la réalité n’est jamais aussi simple qu’un clic sur « Acheter ». Si OpenAI promet que ses suggestions sont « organiques et non sponsorisées », avec seulement une « petite commission » à la clé, rien ne dit que la tentation de favoriser tel ou tel partenaire ne surgira pas – c’est humain, même quand c’est de l’IA. Surtout qu’Amazon et Google, eux, ont déjà quelques procès aux fesses pour ventes (trop) maison ou facturations salées aux vendeurs. Qui sera le prochain « gatekeeper » des emplettes 3.0 ?

La guerre des protocoles vient d’être déclarée : OpenAI ouvre son « Agentic Commerce Protocol » (ACP, pour les intimes) permettant à n’importe quel commerçant de surfer la vague du paiement par agent conversationnel. Stripe, en mode premier de la classe, joue le chef d’orchestre technologique. Mais attention, Google a déjà répliqué dans le bal des acronymes, avec son propre « Agent Payments Protocol (AP2) ». La salle de bal du commerce automatisé va bientôt manquer de place !

Toutefois, rassurez-vous, ChatGPT ne pioche pas (encore) dans votre portefeuille sans votre avis. Les commandes et les paiements restent du ressort du marchand. L’IA n’est là que pour transmettre vos envies d’achat de manière sécurisée, sans faire tomber la CB sur la première publicité venue. Pour les commerçants, l’open source du protocole ACP est une bénédiction : plus besoin d’astuces de geek, tout le monde peut bricoler sa boutique virtuelle au sein de ChatGPT et espérer séduire la clientèle bavarde.

En somme, le shopping par chatbot promet de redéfinir le pouvoir, l’expérience acheteur et même l’identité des géants du web. Entre guerre des protocoles et nouveaux usages, la valse des commissions ne fait que commencer. Reste à savoir qui, d’OpenAI, Google ou Amazon, empochera la timbale. Un conseil : surveillez vos agents… et vos paniers !

Car à force de parler à votre chatbot pour acheter des gâteaux, ne vous étonnez pas si votre banquier finit par vous dire : « ChatGPT a encore frappé. À force, c’est la carte qui va fondre. »

Source : Techcrunch

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