« L’avenir appartient à ceux qui codent tôt ! » On connaît tous ce proverbe, non ? Eh bien, ni une ni deux, Google et Accel viennent de l’appliquer à la lettre du côté de l’Inde. Dans un geste digne des plus grands duottos de Bollywood, les deux géants unissent leurs super-pouvoirs pour dénicher et propulser la prochaine armée de start-up IA indiennes. Et à la clé, un joli pactole de 2 millions de dollars pour chaque heureuse élue. Non, ce n’est pas (encore) un pitch Netflix… mais bien la réalité !
Le deal, fraichement annoncé, passe par le programme Atoms d’Accel, et vise la crème des jeunes entrepreneurs IA en Inde et parmi la diaspora. Chaque start-up du cru 2026 pourra décrocher jusqu’à un million de chaque investisseur – parfait pour remplacer l’incontournable “love money” par du “very big money”. Et pas question de ne penser qu’au sous-continent : l’objectif est aussi de viser l’international, parce que l’IA, c’est comme un bon curry, ça plaît partout.
Mais pourquoi cet amour soudain pour l’innovation indienne ? Eh bien, l’Inde, deuxième marché mondial de l’internet et du smartphone (les poules n’ont qu’à bien se tenir), a du talent à revendre – surtout du côté de l’ingénierie. Pourtant, question IA de pointe, le pays est encore derrière les mastodontes États-Unis et Chine. Mais la tendance s’inverse, avec l’arrivée en fanfare de sociétés comme OpenAI et Anthropic, qui installent leurs bureaux et rêvent déjà de nouveaux datacenters, comme Google avec ses propres milliards.
Qui aurait cru que le geek qui code dans son garage à Delhi attirerait les regards d’Hollywood… enfin, de Mountain View ?
Pour booster la créativité sur tous les fronts (du divertissement à la programmation en passant par le SaaS), Accel et Google sont prêts à tout financer — même les fondations de fondations, c’est dire ! Ils misent à la fois sur un vivier d’utilisateurs ultra-connectés, un coût logiciel qui défie toute concurrence, et surtout, sur la capacité locale à transformer l’essai par des produits originaux (et pas seulement des « jugaads » du dimanche). Et comme prime aux heureux élus : sessions « bootcamp » à Londres et la Bay Area, accès privilégié à Gemini et DeepMind, mentors VIP et tout un arsenal marketing à en faire rougir une licorne jalouse.
L’initiative s’inscrit dans la continuité des investissements massifs de Google en Inde : entre centres de données dignes d’une centrale électrique et fonds pour digitaliser le pays à vitesse grand V. L’Inde serait donc le premier terrain d’expérimentation grandeur nature pour le AI Futures Fund de Google, preuve que le géant cherche plus que jamais à alimenter le feu sacré de l’innovation made in Bollywood (tech : Bollywood 2.0).
Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce partenariat n’est pas une opération « poignée de main aujourd’hui, rachat demain ». Google et Accel jouent la carte de la transparence : pas d’obligation d’utiliser exclusivement les outils maison, pas de “clouds” à vendre sous le manteau. Même les équipes de Google insistent : « ici, on veut soutenir, pas recruter des clients pour demain » (on imagine déjà la déception dans l’open space commercial de Google… “Non, Gérard, tu n’auras pas tes 10 nouveaux prospects cette année…”)
Au fond, le duo veut juste voir émerger la prochaine vague de génies IA indiens, et – qui sait – offrir au monde le ChatGPT à la mode masala. En attendant, une chose est sûre : pour les jeunes fondateurs indiens, c’est le moment ou jamais de venir piquer la curiosité des titans de la tech. Allez, on parie que ça va faire du bruit chez les pandas et les aigles du secteur.
Pour le mot de la fin : entre Google et Accel, on n’a jamais été aussi « accelérés » à voir l’IA made in India décoller – qui sait, bientôt, ce sera la Silicon Curry Valley !
Source : Techcrunch




