“Houston, on a un problème… mais il change de nom à chaque tweet !”
Mardi dernier, la Maison Blanche a décidé de jouer un remake de la série “Les Feux de l’Amour”, version NASA. Donald Trump, toujours président des effets spéciaux politiques, a ressorti du chapeau Jared Isaacman, fondateur de Shift4, pour reprendre la tête de l’agence spatiale américaine. Oui, vous avez bien entendu : celui-là même qui avait vu sa candidature décoller… puis retomber en orbite basse il y a quelques mois. On commence à comprendre pourquoi la NASA veut aller sur Mars : il y a moins de rebondissements là-bas !
Cette volte-face n’est pas sortie du vide intersidéral. Ces dernières semaines, on a assisté à une bataille de tweets stellaire : Elon Musk (l’homme qui tweet plus vite que son ombre) et d’autres personnalités de la tech ont pilonné Sean Duffy, alors administrateur par intérim de la NASA. Visiblement plus doué pour gérer des trains que des navettes spatiales, Duffy s’est retrouvé dans le collimateur des fans d’astronautique et des milliardaires frustrés.
Isaacman, dont la biographie ressemble à celle d’un superhéros de Marvel version business (billionaire, pilote, astronaute privé… il ne lui manque qu’un costume moulant), a accepté sa nouvelle mission avec une humilité de circonstance. Sur X, il a remercié la “communauté spatiale” pour son soutien “écrasant”, avouant ne pas trop savoir comment il avait gagné autant de confiance. Peut-être parce qu’il a déjà volé plus haut que la station spatiale ?
Tout comme une fusée, la politique spatiale américaine a parfois du mal à garder le cap !
Mais attention, ce grand retour n’a pas été orchestré sans turbulence. La veille, Isaacman avait publié (sur X, toujours, le terrain de tous les duels) sa vision pour la NASA. Pourquoi ? Parce qu’un mystérieux “plan Athena” circulait au Congrès, prêt à garder Sean Duffy à la barre. Isaacman a vite flairé que des “opérateurs politiques” agissaient en coulisses pour alimenter la controverse. Après tout, entre la conquête spatiale et le jeu de trônes politique, la frontière est mince.
Derrière ces jeux de chaise musicale galactiques, une chose est claire : peu importe qui tient la barre, tout le monde veut voir la NASA viser les étoiles… ou au moins faire décoller plus que des rumeurs. Isaacman promet, en tout cas, de “tout faire pour répondre aux attentes.” Mais dans cette série, même les astro-optimistes savent qu’un bon retournement de situation n’est jamais très loin. En attendant, on ne peut qu’espérer que la gravité des décisions l’emportera sur la légèreté des débats.
Un conseil à nos lecteurs : en ce moment, suivre la direction de la NASA, c’est comme regarder une météorite traverser le ciel… il faut bien lever les yeux, car ça change vite de trajectoire !
En résumé : si la politique américaine était une mission spatiale, il y aurait autant d’allers-retours que dans l’orbite basse. Mais au moins, ça nous fait décoller… de rire.
Source : Techcrunch




