Man wearing headphones works on laptop in office

Credits image : Vitaly Gariev / Unsplash

Jeux vidéosRéseaux sociauxTechnologie
0

Crédits en folie : Spotify veut lever le voile sur l’ADN des hits !

« Derrière chaque grand tube se cache souvent un(e) grand inconnu(e)… et tout un tas de techniciens sur-caféinés ! » Cette petite vérité pourrait bien devenir la devise officieuse de Spotify, qui semble vouloir enfin rendre hommage à tous ces héros de l’ombre avec une toute nouvelle fonctionnalité au doux nom d’ADN… musical !

Alors qu’on pensait savoir tout de nos playlists préférées (jusqu’à la recette du « Daily Mix » — spoiler : c’est principalement de l’algorithme et un soupçon de nostalgie), c’est la détective en chef des applications Jane Manchun Wong qui a déniché dans les entrailles du code Spotify un nouveau trésor : la SongDNA. Cette fonctionnalité, encore secrète, permettrait de fouiner dans les crédits d’un morceau comme on feuillette une généalogie musicale : auteur, voix, choristes, ingénieurs, producteurs… tout le monde aura enfin droit à sa minute de gloire entre deux refrains.

Imaginez un instant : vous écoutez le dernier hit de la mystérieuse chanteuse Rei Ami — connue notamment pour sa voix dans « KPop Demon Hunters » — et hop, d’un clic, vous découvrez qu’elle a aussi prêté sa voix à d’autres pépites, insoupçonnées, au détour de l’appli. Sérieusement, on se croirait à la place d’un détective du groove, ou du moins d’un expert en arbre généalogique façon Top 50. Il faut dire que le concept n’est pas tout à fait inédit : TIDAL s’y frotte déjà avec ses propres crédits interactifs, et même Pandora a tenté de cartographier la musique… mais sous l’angle du son, pas des humains !

La chanson ne se résume plus à un artiste : bienvenue dans le bal des coulisses et des crédits démasqués !

Mais attention, pas si vite ! À peine les captures d’écran publiées sur les réseaux, voilà que Spotify essaie de camoufler la nouveauté plus vite qu’on ne planque un tube d’été honteux dans l’historique d’écoute. La plateforme a mystérieusement effacé toute trace du SongDNA dans son code, sans toutefois nier l’évidence. Aurait-on grillé un secret industriel ? On n’a pas eu droit à un « non », juste à l’éternel « pas de commentaire ». C’est un peu comme surprendre un ado avec un t-shirt AC/DC qu’il aurait piqué dans le placard de ses parents : il ne dira jamais où il l’a eu, mais il ne niera pas non plus…

D’autres petits malins, comme Chris Messina, sont venus confirmer l’existence de la bête en fouillant plus profondément encore dans l’application : le SongDNA révélerait tout le réseau des artisans musicaux derrière chaque morceau, ouvrant la voie à de belles découvertes, voire à de futures collaborations pour les pros de la sphère musicale. Finalement, c’est plutôt malin pour tous les curieux du studio, bien plus rêveur que les simples stalkers de profil Spotify.

Pour les plus pointus qui s’imaginaient déjà une IA qui analyse 1500 traits génétiques de chaque chanson façon Music Genome Project de Pandora : redescendez d’un octave. Ici, on parle bien de remonter la lignée des humains derrière la musique, pas de disséquer les accords et les tempos à la loupe. Ce qui n’est déjà pas rien : on passe du single « one hit wonder » à la symphonie collaborative en affichant ce beau joyeux bazar caché sous la surface lisse des morceaux !

En attendant le « coming out » officiel — ou pas ? — de SongDNA, une chose est sûre : la musique va enfin pouvoir s’écouter avec les oreilles… et se découvrir avec les yeux rivés sur les backstages numériques ! Eh oui, sur Spotify, il ne suffit plus de toucher le bon accord, il faudra aussi composer avec tout le casting.

Comme on dit chez les musiciens : il y a ceux qui chantent juste, et ceux qui chantent… justice !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.