« Le drama, c’est un peu comme un plugin mal codé : on ne sait jamais quand il va sauter à la figure ! » Cette phrase pourrait résumer le feuilleton judiciaire opposant Automattic, la maison mère de WordPress.com, et WP Engine, le roi de l’hébergement qui se prend pour le héros du code… ou du moins, c’est ce qu’il aimerait faire croire.
Tout commence dans le far-west numérique où Automattic et son fondateur Matt Mullenweg dégainent plus vite que leur ombre, accusant WP Engine de truquer le jeu avec le nom « WordPress ». Selon Automattic, WP Engine aurait trafiqué les règles sacrées du nom—pardon, de la marque—en lançant des produits aux noms un tantinet trop flatteurs, comme « Core WordPress » ou « Headless WordPress ». La goutte de PHP de trop ? S’auto-proclamer « WordPress Technology Company » ! Il n’en fallait pas plus pour provoquer le bug de la discorde.
Bref… C’est la guerre des serveurs ! Automattic ressort le grand jeu : lettre de mise en demeure, exclusion de WP Engine des ressources WordPress.org… On a même eu droit à Matt Mullenweg qualifiant son adversaire de « cancer pour WordPress ». Rien que ça ! Du procès épique digne des meilleures séries open source, où chacun essaie de brancher son câble d’accusation avant l’autre.
Dans le monde du code libre, l’amour-propre et la propriété intellectuelle font rarement bon ménage.
Mais l’histoire a plus de couches qu’un site WordPress bardé de plugins. Silver Lake, le fonds d’investissement qui a injecté 250 millions de dollars dans WP Engine, se serait soudainement pris de passion pour l’art du branding borderline. L’objectif présumé ? Gaver leur investissement en évitant de payer des licences, quitte à chatouiller la loi sur les marques et à couper quelques fonctionnalités pour soigner la rentabilité. Résultat : WP Engine aurait même tenté de vendre son business (à Automattic, tiens donc !) – visiblement sans trop de succès.
Au finale, WP Engine joue la carte du fair-play légal, arguant que son utilisation du nom WordPress n’est que pure tradition open-source. « Nous allons défendre nos positions contre ces allégations sans fondement », déclare le communiqué officiel… Traduction non-officielle : c’est pas nous, m’sieur, c’est l’usage !
Dans cette guerre du mot et du logo, difficile de distinguer les chevaliers blancs des seigneurs des ombres. Entre la défense de la communauté open source et quelques histoires d’argent bien punchées, la bataille continue à coups de communiqués cinglants et de procédures à rallonge. Les utilisateurs, eux, n’ont plus qu’à espérer que la prochaine mise à jour n’implique pas d’accepter un pop-up d’avocat à chaque connexion.
Rappelons-le : sur Internet, les conflits sont comme les sites sans sauvegarde… ils finissent toujours mal, mais on ne sait jamais quand !
Source : Techcrunch




