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Credits image : Priscilla Du Preez 🇨🇦 / Unsplash

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Zepto-mètre… le marché de l’ultrarapide s’emballe !

« La patience est une vertu… mais pas quand on attend sa crème glacée à la porte ! » Voilà un slogan qui résume l’ambiance actuelle en Inde, où le quick-commerce est en train de révolutionner la patience – ou plutôt, de l’enterrer sous une avalanche de livraisons express. Et qui tire le plus profit de cette frénésie de l’instantané ? Zepto, le petit prodige de la livraison rapide, qui vient de lever pas moins de 400 millions de dollars, s’imposant clairement dans la cour des grands joueurs.

Chez Zepto, le sablier tourne à toute vitesse ! En quelques mois, la start-up a enchaîné les chiffres à donner le vertige : 1,7 million de commandes par jour alors qu’elle flirtait encore autour de 500 000 il y a un peu plus d’un an. Et elle vient de convaincre un nouvel investisseur pas comme les autres : CalPERS, le fonds de pension californien, qui doit trouver le quick-commerce plus excitant que ses traditionnels tableaux Excel. Preuve que la livraison en 10 minutes, c’est aussi séduisant à Wall Street qu’à Mumbai.

Zepto ne joue pas tout seul dans l’arène. Il doit livrer la concurrence avec Blinkit (du groupe Zomato/Eternal), Swiggy Instamart, et même BigBasket (appartenant à Tata), tous décidés à saisir leur part du gâteau… ou du dosa express. Sans compter les mousquetaires de l’e-commerce plus classique, Amazon et Flipkart, qui ont eux aussi décidé de foncer dans la course de la livraison supersonique. Et dans cette mêlée, chaque segment y va de sa propre révolution chronométrée : nourriture, vêtements en moins d’une heure, services ménagers quasi instantanés – il ne manque plus qu’un coiffeur à domicile prêt à sprinter, et tout l’écosystème y sera.

En Inde, la rapidité de la livraison devient un muscle que toutes les start-ups veulent exhiber !

Mais attention, tout n’est pas (encore) livré sur un plateau d’argent : même Zepto a connu ses ratés, avec l’arrêt temporaire de son offre Zepto Cafe dans 44 villes, la faute à la pénurie de personnel et de fournisseurs. Pourtant, le service affiche tout de même une progression digne d’un barista dopé à la caféine, avec plus de 110 millions de dollars générés sur une année. Pas mal pour une start-up « en pause »… On se demande si leur secret n’est pas simplement de servir plus de café que de promesses !

Derrière ces prouesses, le paysage indien du quick-commerce n’a jamais été aussi prometteur. Morgan Stanley prévoit un marché à 42 milliards de dollars d’ici 2030, et certains analystes n’excluent même pas de tripler la mise en dix ans. Aujourd’hui, la livraison rapide n’est donc plus une mode mais un mode de vie, y compris dans les petites villes, qui représentent déjà 20 % du business de Zepto. Le monopole n’est plus réservé aux mégalopoles : la province aussi veut ses chips en moins de dix minutes.

Du côté des stratégies d’expansion, Zepto reste modeste en surface mais impressionnant en intensité : plus de 1 000 magasins sombres déjà opérationnels dans 80 villes, et des centaines d’ouvertures prévues. L’application elle-même va bientôt faire sa mue : un peu trop de boutons, d’offres et de catégories pour les adeptes du zen, Zepto promet de clarifier tout ça. Vive la simplicité, à condition qu’elle arrive aussi vite que les courses !

Enfin, cette levée marque un virage stratégique pour CalPERS, d’habitude plus à l’aise à investir via des fonds intermédiaires plutôt que de foncer tête baissée et en solo dans de jeunes pousses. Mais l’eldorado du quick-commerce indien a décidément de quoi titiller l’appétit des investisseurs institutionnels. Peut-être que bientôt, on parlera de fonds de pension… à livraison express ?

L’avenir du quick-commerce indien s’annonce (très) chargé, mais une chose est sûre : si Zepto garde sa trajectoire, il risque bien de faire fondre la concurrence à la vitesse de l’éclair. Et puisque l’on parle de rapidité, rappelons que dans cette course, il vaut mieux être Zepto… que zéro !

Source : Techcrunch

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