« Acheter ou ne pas acheter, telle n’est plus la question quand votre assistant IA passe la carte bleue à votre place » – voilà où nous voilà ! Google, toujours prêt à nous simplifier la vie tout en la rendant plus futuriste qu’un épisode de Black Mirror, vient d’annoncer le prochain grand truc du shopping : un protocole ouvert nommé Agent Payments Protocol (AP2). Si le nom vous rappelle un droïde de Star Wars, c’est normal : désormais, ce sont carrément les intelligences artificielles qui iront faire les courses pour vous.
Alors, à quoi sert vraiment AP2 ? Imaginez : vous discutez avec votre agent IA, vous lui dites “je pars faire du vélo ce week-end, trouve-moi de quoi pédaler stylé”. En coulisses, l’agent IA papote aussitôt avec les agents de plusieurs boutiques, négocie des bundles, et revient vous offrir la meilleure affaire en temps réel. Finie la corvée de scroller vingt sites : l’agent trouve, compare, et même achète si vous le lui demandez (avec ou sans votre dernier mot, selon les réglages). Mais ne rêvez pas : avant que l’agent ne tape votre code de carte bleue virtuel, vous devrez bien définir ce que vous voulez (“intent mandate”), et donner un feu vert (“cart mandate”). Deux stops pour éviter les virées shopping incontrôlées !
Google garde le tout très open-source, histoire de rassurer les sceptiques (et d’attirer copains startups, mastodontes de la finance et développeurs de tout poil). PayPal, Mastercard, American Express… ils sont déjà montés dans la fusée. Le but ? Un protocole accepté de tous, facilement traçable, histoire qu’un agent IA trop zélé ne se lance pas dans la chasse aux bitcoin sans laisser de traces fiscales.
Le futur du shopping ? Ce n’est pas votre banquier qui va faire chauffer la carte, mais un algorithme.
Cerise sur le paiement : si vous aimez la cryptomonnaie, Google vous propose déjà une extension compatible avec Coinbase, MetaMask, et la fondation Ethereum. Grâce au protocole x402, même vos wallets blockchain pourront servir de tirelire à votre IA – on parie qu’Elon Musk cache déjà un assistant IA crypto sous son lit.
Évidemment, l’idée de laisser un agent IA se servir sur vos comptes peut donner des sueurs froides à certains. L’équipe Google promet une traçabilité au laser, une autorisation blindée, et des limites ultra-claires pour chaque transaction. Et pour garder la main (ou le portefeuille), même les achats 100% automatisés doivent respecter les règles établies à l’avance : prix maxi, temps limite, produits bannis… Votre IA n’ira pas acheter 200 boîtes de croquettes pour chat si vous n’avez pas (encore ?) de chat.
Mais attention, Google n’est pas seul dans la jungle des agents shoppers automatiques. Perplexity propose déjà un service similaire, Stripe intègre une API dédiée, et on parie que Shopify ou Amazon trépignent d’impatience à l’idée de confier leur cashflow à des robots. Cependant, avec le poids de Mountain View et le soutien des géants de la finance, AP2 pourrait vite s’imposer comme la norme et transformer chaque assistant IA en bras-droit du e-commerce… ou en redoutable serial shopper.
En résumé : le futur du shopping autonome se dessine, mais pas de panique. Même si nos IA deviennent des as du panier virtuel, il restera toujours ce moment où il faudra cliquer sur “confirmer l’achat”… ou pas. Et si jamais vous craignez le coup de folie d’un bot fashionista, sachez que le vrai bug sera toujours de voir votre IA dépenser plus que vous !
Source : Techcrunch
