A micro processor sitting on top of a table

Credits image : Igor Omilaev / Unsplash

HardwareIntelligence ArtificielleTechnologie
0

Kévin Rose et la bague de l’IA : Gare aux coups de génie… et aux coups de gueule !

« Si vous ressentez l’envie de donner un coup de poing à quelqu’un qui porte un gadget, c’est probablement un mauvais investissement. » Voilà la devise décoiffante (et un peu violente, avouons-le) de Kevin Rose, investisseur vétéran et spécialiste du flair anti-hipster high-tech. Une devise qui fleure bon le vécu — et qui, avouons-le, devrait aussi s’appliquer aux sacs bananes portés en bandoulière.

Dans une Silicon Valley où tout le monde se précipite pour coller de l’IA sur tout ce qui est portable — lunettes, bagues, pins, et bientôt chaussettes, qui sait ? — Kevin Rose garde la tête froide. Tandis que les investisseurs enchaînent les threads sur X à propos de la moindre babiole connectée, lui, il observe, dubitatif, ce cirque de l’innovation façon « Black Mirror » version wearable.

Son problème ? Ces gadgets qui « écoutent tout » et brisent les conventions sociales, surtout en ce qui concerne la vie privée. Rose n’est pas n’importe qui : ancien membre du board d’Oura (leader mondial de la bague connectée), pionnier de FitBit et Ring, il a vu passer les vrais hits comme les bides retentissants. Pour lui, un bon wearable, ce n’est pas juste une prouesse tech ; c’est aussi un objet qui ne vous ostracise pas au dîner de famille.

“Ajouter de l’IA pour ajouter de l’IA, c’est un peu comme mettre du ketchup sur une pièce de bœuf maturée : tout le monde trouve ça bizarre une fois la hype passée.”

Monsieur Rose l’avoue : il a testé lui-même certains bijoux de l’IA vestimentaire, dont le fameux pendentif Humane AI (rassurez-vous, disparu aussi vite qu’une Story Instagram). Mais la bataille de trop est arrivée quand, au cœur d’une dispute conjugale, il a tenté d’utiliser les logs de son pin pour « prouver » sa version à madame. Résultat ? Grosse ambiance : gain de la bataille, mais perte irrémédiable dans la guerre du couple. Morale de l’histoire : vouloir avoir raison grâce à un wearable, c’est perdre à tous les coups, sauf peut-être si on veut dormir sur le canapé.

Il s’inquiète aussi de cet engouement naïf pour l’IA, qui rappelle selon lui les débuts verre-rose de Facebook & consorts (« dix ans plus tard, on se demande comment on a pu aimer ça »). Un exemple ? Les applis photos qui effacent les gens ou les portails sur les images de famille, au risque de créer des souvenirs fictifs où vos enfants vous demandent dans dix ans pourquoi il n’y a jamais eu de portail dans le jardin…

Rose a même essuyé les plâtres de l’IA à la maison avec ses enfants. Après avoir généré une vidéo de labradoodles trop craquants avec Sora d’OpenAI, ses enfants ont voulu adopter ces chiots numériques. « Euh, non, en fait, ce n’est pas vraiment Papa avec des chiots, hein les enfants… » Grosse explication façon « la magie du cinéma », mais version IA, et plus de questions gênantes que de réponses.

Mais attention : Rose ne joue pas les vieux crabes technophobes ! L’IA, il y croit dur comme fer, notamment parce qu’elle change la donne pour les entrepreneurs. Plus besoin d’être un as du code ou de lever des millions pour lancer une app : avec les nouveaux assistants AI, même un trajet routier entre Los Angeles et San Francisco suffit pour pondre un prototype qui aurait pris six mois il y a à peine un an. D’ici trois mois, promet-il, coder sera remisé au rang d’activité « vibe » de club ado.

C’est une révolution — mais pour lui, la vraie question pour les VC (et les entrepreneurs), ce n’est plus la technique, mais l’humain. L’ère des VCs « gros cerveaux, petits cœurs » appartient au passé : seuls ceux qui accompagnent émotionnellement les fondateurs tireront leur épingle du jeu. Et Rose conclut sur une citation de Larry Page, pour motiver les rêveurs : « La meilleure qualité, c’est un sain mépris pour l’impossible ». Bref, chez True Ventures, on préfère miser sur les fous géniaux plutôt que sur les suiveurs lisses. Même si parfois, il faut s’armer d’humour… et d’un bon casque de boxe, au cas où un wearable pas très discret passerait par là !

Envie d’entendre d’autres punchlines de Kevin Rose en direct ? Ajoutez-vous à la liste d’attente TechCrunch Disrupt 2026 et soyez les premiers à profiter des billets à prix cassés. Promis, aucun wearable ne sera requis à l’entrée… on garde les poings dans les poches !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.