Police officers in riot gear stand on street.

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Bluesky : La Maison-Blanche dans la tourmente… de blocages !

« Sur Internet, personne ne sait que tu es un gouvernement… jusqu’à ce que tu trolles publiquement l’opposition. » Ah, le web, ce grand théâtre d’ombres où même la Maison-Blanche laisse tomber la cravate pour enfiler le costume du troll.

Vendredi dernier, le gouvernement Trump a décidé d’explorer de nouveaux horizons numériques en débarquant sur Bluesky, le réseau social chouchou des allergiques à X (anciennement Twitter) et des fans incontestés des threads à rallonge. Premier post du compte officiel de la Maison-Blanche : un best-of de vidéos de Trump et de mèmes, comme pour dire « Hey Bluesky, on vous a manqué ? Voici notre compilation élite pour pimper votre fil d’actu ! »

Mais la Maison-Blanche n’était pas venue seule — tels des cousins envahissants lors d’un barbecue dominical, tous les ministères ou presque ont débarqué sur la plateforme, du Département du Commerce à celui de la Guerre, chacun rivalisant de messages calqués sur le même ton mordant (« On vient pour un dialogue ouvert… surtout pour accuser les Démocrates de faire capoter le pays ! »). Les experts juridiques, eux, froncent déjà les sourcils devant cette stratégie qui chatouille joyeusement les limites du Hatch Act, la loi qui interdit à des employés fédéraux d’user de leur fonction à des fins politiques.

Même sur les nuages de Bluesky, la pluie de blocages fait parfois plus de bruit que les memes présidentiels.

On s’attendrait à ce que la droite s’épanouisse paisiblement sur ce nouveau terrain de jeu, mais c’était sans compter la créativité explosive des utilisateurs de Bluesky, réputés progressistes : réponses cinglantes sur Epstein, moqueries à gogo, et un Ben Collins (big boss de The Onion) qui ironise : « Ils investissent Bluesky parce qu’ils ne peuvent pas contrôler cette communauté, et ça les rend zinzins. » L’ambiance est carrément passée du clash de famille à la bataille de paintball numérique.

Face à cette offensive, les utilisateurs prennent les choses à la cool. De nombreux comptes influents, humoristes à l’appui, prônent la doctrine du « block and roll » : bloquer les comptes officiels et passer à autre chose (bonus, Paul F. Tompkins trouve que bloquer la Maison-Blanche, « c’est carrément fun !»). Sur Bluesky, le bouton « block » a rarement connu autant de succès.

Moins de 48 heures après son arrivée, la Maison-Blanche a décroché la médaille de l’impopularité : presque 91 000 blocages pour seulement 10 000 abonnés, selon la plateforme ClearSky. Un record frôlé seulement par le vice-président JD Vance, déjà maître dans l’art de se faire bloquer depuis juin. Même les autres ministères grimpent vite au palmarès des cinq comptes les plus blacklistés du week-end. À croire que, dans cette course effrénée au block, suivre la politique en ligne, c’est surtout savoir esquiver les notifications en trop.

Quelle que soit la plateforme, le pouvoir essaie d’occuper tout l’espace (numérique aussi). Mais sur Bluesky, clairement, la météo reste capricieuse pour l’administration Trump : ici, on préfère zapper les trolls que swiper à droite. Bref, en politique comme en social media, quand on fait la pluie et le beau temps, on récolte aussi pas mal d’averses de blocages… Un vrai #CloudyWithAChanceOfMemeBalls.

Source : Techcrunch

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