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Credits image : Siora Photography / Unsplash

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Cursor : Le prix du code, c’est pas une blague à deux lignes

« Programmer, c’est comme cuisiner : si tu ne lis pas bien la recette, tu risques de saler ton portefeuille sans le vouloir. »

Le monde de la tech, toujours prompt à nous surprendre, vient encore de nous offrir un épisode savoureux : Anysphere, la boîte à l’origine du très populaire éditeur de code boosté à l’IA, Cursor, s’est pris les pieds dans la tarification de son fameux plan Pro. Au menu ? Un changement tarifaire si mal expliqué que des utilisateurs ont découvert les nouveaux frais… en se retrouvant débités sans comprendre pourquoi. Ambiance.

C’est Michael Truell, CEO d’Anysphere, qui a sorti son plus beau clavier pour s’excuser platement sur le blog de l’entreprise : « Notre communication n’était pas assez claire et cela vous a pris de court. » Traduction ? Des développeurs qui pensaient pouvoir « coder à volonté » se sont retrouvés limités, voire ponctionnés à la moindre sollicitation de Claude ou Gemini.

Le code, c’est parfois comme le prix du café : ça monte vite, surtout quand on n’a pas vu l’étiquette.

La cause du crime : une mise à jour du plan Pro, finie la fête des 500 réponses rapides et illimité ensuite. Désormais, chaque abonné dispose de 20 $ par mois d’utilisation IA, calculés selon les tarifs API. Passez cette somme, et la facture grimpe. Autant dire que face à la gourmandise des nouveaux modèles IA, certains n’ont eu que quelques requêtes à peine avant de toucher le plafond, surtout avec les fameux modèles de chez Anthropic. Et gare à ceux qui n’avaient pas paramétré de limite de dépenses : le compteur s’emballait en douce !

Pour calmer la tempête, Anysphere promet de rembourser les utilisateurs pris de court et jure de mieux communiquer à l’avenir. En filigrane, un aveu : les modèles IA nouvelle génération, plus futés mais aussi beaucoup plus coûteux à faire tourner, grignotent le budget de Cursor à vitesse grand V. La startup n’a donc eu d’autre choix que de répercuter ces coûts… au risque de perdre quelques fans au passage.

Et ce n’est pas qu’un souci « Cursorien » ! Partout sur la planète no-code, la tendance est à la flambée des prix pour ceux qui dorment peu et codent beaucoup : même chez Replit, les devs grognent. L’enjeu est de taille, car Owning the coder’s wallet devient plus délicat à l’heure où OpenAI, Anthropic et consorts font la pluie et le beau temps, facturant parfois des « accès prioritaires »… pour les VIP de la compile.

Oui, Cursor a beau faire partie des rois du secteur avec plus de 500 M$ de revenus récurrents, elle se retrouve aujourd’hui prise en sandwich : d’un côté, les géants IA qui lui servent ses modèles préférés ; de l’autre, la nécessité de ne pas ruiner ses clients. Pour rester au top, Anysphere a signé des deals longue durée avec les stars du deep learning et même lancé une offre Ultra à 200 $ par mois, histoire de ne pas se retrouver sur la touche dès que l’algorithme s’emballe.

La guerre des prix dans la code-sphère ne fait probablement que commencer. Chez Cursor, on espère que la prochaine version de la politique tarifaire sera mieux codée… et surtout mieux déboguée avant compilation publique. Parce qu’à trop jouer avec le feu, on finit souvent par se brûler… le portefeuille.

En attendant la prochaine surprise, souvenez-vous : coder, c’est bien ; mais coder en toute transparence, c’est encore mieux. Sinon, gare à la facturation exponentielle : votre carte bleue risque de finir en mode « syntax error » !

Source : Techcrunch

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