a squirrel is sitting on a rock in the woods

Credits image : Boys in Bristol Photography / Unsplash

Intelligence ArtificielleSociétéTechnologie
0

Les Centres Données font la Pluie et le Beau Temps… Carbone

« La seule chose qui grandit plus vite qu’un datacenter, c’est le nez de Pinocchio quand on parle d’écologie chez Microsoft. »

Eh oui, chers lecteurs, pendant que Microsoft multiplie à la vitesse de la fibre ses centres de données – carburant de l’intelligence artificielle et des services Cloud – son bilan carbone, lui, fait grimper le mercure. Depuis 2020, les émissions de CO₂ de la firme ont bondi de près de 25%, remettant sérieusement en question la promesse étoilée de « carbone négatif » d’ici 2030. Autant dire que la route vers la neutralité est pavée… de bonnes intentions et de gaz à effet de serre.

Pour tenter de réparer son plafond écologique fissuré, Microsoft achète des montagnes de crédits « carbon removal ». Parmi les dernières emplettes, un contrat signé avec Vaulted Deep pour retirer 4,9 millions de tonnes de CO₂ sur douze ans. Les détails financiers sont restés aussi secrets que le mot de passe du Wi-Fi chez Bill Gates, mais le message est clair : la multinationale sort le chéquier pour tenter d’équilibrer les comptes carbone.

Si la croissance verte était un sport olympique, Microsoft jouerait à saute-mouton sur ses propres promesses.

Mais qui est ce Vaulted Deep ? Imaginez une version inversée d’un géant pétrolier : ils injectent, cette fois, nos déchets solides (des eaux usées traitées, du fumier en trop, et même des restes de papier) dans la roche profonde, à coups de techniques inspirées du bon vieux fracking. Vous trouvez ça sale ? C’est précisément le but ! Depuis ses débuts, Vaulted Deep a sécurisé près de 18 000 tonnes de CO₂ sous terre et collectionne les prix, comme ce titre de finaliste au Xprize Carbon et un joli chèque de 32 millions de dollars en levée de fonds.

Mais faisons preuve d’un peu d’empathie pour la firme de Redmond : entre l’obligation d’utiliser des semi-conducteurs (aucune version « zéro émission » n’est encore sortie d’une usine de licorne) et l’explosion de la demande informatique post-ChatGPT, réduire son empreinte carbone relève parfois de l’utopie. L’année dernière, Microsoft a avoué 14,9 millions de tonnes d’émissions – plus du double du plafond qu’il souhaite afficher en 2030.

Résultat : c’est la ruée sur les solutions d’absorption de carbone ! On retrouve dans le coffre d’achats verts de Microsoft un gros contrat avec Chestnut Carbon pour transformer 24 000 hectares du Sud-Est américain en (future) forêt primaire, et un autre avec CO280, qui aspire le CO₂ produit par des papeteries sur la côte du Golfe. Qui a dit que la transition énergétique manquait d’imagination ?

Finalement, ce feuilleton Microsoft rappelle que derrière chaque promesse écologique high-tech, il y a souvent un petit accord en coulisses et un gros fichier Excel où carbone et « bons points » s’échangent joyeusement. Pour l’instant, la vraie question demeure : à force de creuser pour stocker le CO₂, Microsoft risque-t-il de tomber sur la réponse à ses problèmes… ou sur un fossile de bon samaritain ? Allez, on garde la foi : avec assez de crédits carbone, même Clippy pourrait revenir sauver la planète !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.