« On ne résout pas une polémique avec la racine carrée d’une équation, mais ça n’empêche pas d’essayer ! » Voilà qui aurait pu être la devise de la dernière joute épique entre Google DeepMind et OpenAI, les deux super-brains de la Silicon Valley, qui transforment les Olympiades internationales de mathématiques (IMO) en véritables joutes de cour de récré… sauf que les élèves, ici, sont des intelligences artificielles aux neurones survoltés.
Cette semaine, les deux géants ont claironné fièrement, chacun de leur côté, que leurs modèles d’IA avaient décroché l’or à l’IMO 2025, dépassant la plupart des lycéens humains et, fait rare, surpassant aussi les versions précédentes faites maison… Sans traduction humaine ni tour de passe-passe, juste à coup de réponses rédigées en langage naturel, s’il vous plaît ! De quoi donner des complexes à votre prof de maths, et quelques sueurs froides aux candidats de la prochaine épreuve.
Mais derrière la médaille, la bataille fait rage. Si l’IA de Google avait déjà décroché l’argent l’an dernier (mais avec l’aide de traducteurs humains), cette édition marque un tournant : désormais, les IA comprennent et répondent « comme des humains ». Les deux équipes ne se contentent plus de rivaliser pour le podium technologique, elles se disputent maintenant la couronne de la com’ sur X (ex-Twitter), avec à la clé la fameuse « guerre des vibes » – où l’aura compte autant que l’algorithme.
Dans la Silicon Valley, les équations ne font pas tout : parfois, c’est la stratégie d’annonce qui détermine qui a vraiment la cote.
C’est que l’honneur est en jeu ! Google clame haut et fort qu’il a respecté le timing sacro-saint de l’IMO, n’annonçant l’exploit qu’après le lever de rideau officiel, histoire de ne pas voler la vedette aux vrais héros : les jeunes humains venus du monde entier. OpenAI, quant à lui, s’est réjoui un peu trop vite, déclenchant la courroux du CEO de DeepMind qui, dans une tirade sentencieuse sur X, a joué le sage respectueux des règles. Ambiance « je t’ai vu copier sur ma copie, mais c’est moi qui l’ai remise en premier ».
Pour enfoncer le clou, Google rappelle qu’il a bossé main dans la main avec l’organisation de l’IMO, et que les notes ont été attribuées comme pour tout candidat : le verdict était donc officiellement estampillé par le jury (et non par des juges autoproclamés). De son côté, OpenAI n’a pas démérité, recrutant carrément trois ex-médaillés IMO comme arbitres freelance, mais visiblement, ça ne suffirait pas à impressionner la cour suprême mathématique… ni à calmer la susceptibilité concurrente !
Si vous pensiez que la rivalité ne reposait que sur des points de détail, c’est que vous n’avez pas suivi la véritable morale de l’histoire : malgré la querelle, le niveau des IA grimpe en flèche. L’écart entre OpenAI et Google se serre dangereusement, et les meilleurs élèves en chair et en os, eux aussi, commencent à trouver la compétition corsée. GPT-5 pointe le bout de son nez… La suite promet d’être corsée, car ici, personne ne veut admettre que son rival a pris une longueur d’avance… ou même, un point d’honneur de plus !
Conclusion ? Quand les IA jouent aux fortiches en mathématiques, ça finit forcément par des histoires de chiffres… mais aussi de susceptibilités mal calculées. À quand la première équation pour apaiser les egos ?
Source : Techcrunch




