“Quand la Bourse danse, mieux vaut garder ses lacets bien serrés !” Voilà le conseil du jour pour tous ceux qui ont vu l’entrée fracassante de Figma à la Bourse de New York. Oubliez les défilés de mode, cette plateforme de design a fait son propre show sur les marchés, avec plus de rebondissements que la dernière saison de votre série préférée.
Figma a débarqué sur le parquet avec la discrétion d’une rockstar débarquant à un mariage de famille. Résultat ? Sa valeur a grimpé plus vite qu’un streamer influent pendant le confinement : 45 milliards de dollars de capitalisation en moins d’une minute, rien que ça ! On a même dû faire une petite pause pour calmer tout ce beau monde, le trading ayant été suspendu le temps que les esprits, et les chiffres, redescendent sur Terre. Toute la journée, l’action a joué au yoyo entre $101 et $124, terminant à $115,50 sur le coup de cloche. On se croirait presque dans un parc d’attractions pour investisseurs à sensations fortes.
Le plus drôle ? Les actions initiales se sont arrachées à $33 l’unité, mais pour obtenir ne serait-ce qu’une part du gâteau, il fallait s’armer de patience (et accepter de repartir avec une part minuscule). Sur X, ex-Twitter, les captures d’écran de commandes d’actions sont devenues des mèmes : “Bravo, vous avez obtenu… 1 action !” De quoi faire sourire, surtout en voyant ceux qui se vantaient d’avoir reçu 17 précieuses parts comme s’ils avaient décroché le jackpot à la loterie.
S’il n’est pas facile de dessiner l’avenir en Bourse, Figma a déjà esquissé les grandes lignes d’une success story improbable.
Pour ceux qui auraient raté le feuilleton précédant cette entrée triomphale : rappelez-vous, Figma devait être racheté par Adobe en 2023 pour 20 milliards de dollars. Dommage, deal avorté ! Mais qui pleure maintenant ? Avec une valorisation de 47 milliards de dollars à la clôture, la startup est passée du rang de proie à celui de coq en pâte, laissant la tentative de rachat aussi pertinente qu’un fax dans un bureau d’UX designers en 2024.
La morale de l’histoire ? Les investisseurs sont parfois plus enthousiastes qu’un designer découvrant un raccourci clavier secret. Une demande si forte que même Robinhood, l’application phare des traders en herbe, a distribué des actions au compte-gouttes, histoire de ne pas générer de bagarres dans la cour de récré de Wall Street.
Pour Figma, c’est la consécration : d’outil fétiche pour créatifs à star du Nasdaq, il n’y a qu’un glissement de curseur. Mais ne vous fiez pas à la première impression : derrière ce coup de projecteur, la volatilité reste omniprésente. Après tout, en Bourse, la seule chose qui ne varie pas, c’est la… variation elle-même !
Alors, si vous avez raté l’action Figma au prix d’entrée, ne vous en voulez pas : comme pour un logo raté, il est toujours possible de retenter sa chance… et puis, quand on sait où placer son pixel, la fortune n’est peut-être jamais très loin. “Figma” rime peut-être avec FOMO, mais souvenez-vous : ce n’est pas parce qu’on brille en Bourse qu’on a fini de crayonner l’avenir.
Source : Techcrunch
