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Credits image : Ryan Born / Unsplash

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Palm au Top : Le paiement à portée de main(s)

«On n’a jamais autant eu la main sur son argent !» Cette phrase, qui pourrait sortir tout droit d’une soirée stand-up de geeks, résume la nouvelle tendance qui secoue tranquillement mais sûrement nos habitudes : le paiement sans contact par la paume de la main. Pas besoin d’être un Jedi ou de maîtriser la Force, il suffit juste d’un coup de main… littéralement.

Alors que le service Amazon One a déjà scanné plus de 8 millions de menottes aux États-Unis, principalement dans les magasins Amazon et les Whole Foods, voilà que les start-up européennes débarquent à grande vague. Handwave – le nom ne pouvait être mieux trouvé – est une pépite lettone qui veut faire rimer rapidité et sécurité pour tous les commerçants, et pas seulement les géants du retail. En gros, ils bossent pour que, demain, ton petit supermarché du coin te propose lui aussi de payer d’un simple salut palmain. Finis les portefeuilles, bonjour la Science-Fiction version lowcost !

Mais attention, ce n’est pas juste une histoire d’agiter ses doigts devant une machine. Comme Face ID, la techno de Handwave ne rigole pas avec la sécurité : elle lit les veines dans ta paume (oui oui, comme dans les films), s’assure que tu es bien humain et physiquement là – parce que payer avec une main de mannequin, ça manque un peu de panache. Cette méthode promet plus que des achats faciles : accès sécurisé aux bâtiments, vérification d’identité, programmes de fidélité, voire contrôle d’âge pour acheter ton cubi préféré chez la supérette (pratique pour ceux qui oublient toujours leur carte d’identité !).

Le paiement du futur, c’est un high five avec la technologie, mais gare à ne pas se faire taper sur les doigts niveau confidentialité.

Handwave, qui n’a pas de magasin à son nom (contrairement à Amazon), a dû jouer la carte du partenariat malin. Après trois ans à bricoler son propre matos et code, la start-up va enfin tester ses appareils dans de vrais magasins. Les commerçants séduits paieront une commission sur chaque transaction, censée être aussi basse – voire plus basse – que les solutions classiques. Bonus : plus besoin de pin code, de cartes ou même de télécharger une appli. Si Tesla a ses « gigafactories », Handwave veut ses « gigapaumes » passe-partout !

Derrière la main de maître, on retrouve deux anciens de Worldline, mastodonte du paiement, qui rêvent de conquérir le monde sans jamais se prendre une claque des banques. Leur approche ? Travailler main dans la main avec toutes les institutions financières, et déjà un accord signé avec Visa qui leur ouvre (en théorie) les portes de tous les pays où l’on paie autrement qu’en confettis.

Rester en Europe, c’est s’imposer les règles les plus strictes, mais aussi, potentiellement, gagner un avantage stratégique si Amazon ou JP Morgan décident de débarquer avec leurs propres solutions de paiement palmaires à grande échelle. Et Handwave a un atout majeur : conçue à Riga, la solution coûte moins cher à développer (vive les économies baltes), grâce à des scientifiques locaux qu’on trouve plus facilement qu’en Silicon Valley. Côté levée de fonds, c’est déjà bien parti avec plus de 4 millions de dollars collectés, principalement dans la région.

En attendant la grande vague qui déferlera peut-être sur le monde, Handwave prouve qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une main de fer pour innover dans le paiement. Comme dit l’adage inventé pour l’occasion : si payer devient un jeu d’enfant, espérons qu’on ne s’en morde pas les doigts… ou la paume !

Source : Techcrunch

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