« Chez Meta, on ne se mouche pas du coude, mais parfois, on se mouille… jusqu’à la menstruation ? »
En Californie, terre des canyons et des scandales tech, un jury vient de taper du marteau sur Meta pour viol de la vie privée dans une affaire aussi intime qu’un carnet de rendez-vous chez le gynéco. Meta, la maison-mère de Facebook, est accusée d’avoir collecté en catimini les données de menstruations – oui, vous avez bien lu – de millions d’utilisatrices de l’application Flo, sans leur consentement. Et comme si ce n’était pas suffisant, ces infos auraient été recyclées à des fins publicitaires. On espère qu’au moins, elles n’ont pas reçu de pubs sur les couches pour bébés à cause d’une ovulation mal interprétée !
La plainte, qui date de 2021, n’impliquait pas que Meta : Google, AppFlyers et Flurry étaient aussi de la partie, formant une véritable dream team du tracking, version Big Brother menstruel. Petit twist : Google s’est éclipsé en réglant l’affaire (probablement avec un montant aussi gros que leur logo) et Flo a fait de même plus récemment. Du coup, dans le prétoire, Meta s’est retrouvée à jouer la carte du “Ce n’est pas moi, c’est Flo !”… mais ce n’est pas passé.
Une fuite de données, c’est rarement aussi discret qu’une goutte au robinet !
Côté plaignants, on savoure la victoire comme un café bien corsé. Les avocats ont salué une décision qui “envoie un message clair” : il n’est plus question de jouer à la marchande avec nos infos santé, surtout quand elles touchent à nos sphères les plus personnelles. Pour eux, la tech de la Silicon Valley doit arrêter de prendre nos cycles pour des cycles… de profits !
Chez Meta, on n’est pas du tout d’accord. “Nous contestons vigoureusement ce verdict, et nous explorons toutes les options juridiques”, déclare la firme, avant d’ajouter dans la foulée qu’ils “ne veulent pas de ces données sensibles” et que leurs conditions générales l’interdisent. Reste à convaincre le jury… et peut-être les prochaines plaignantes.
En coulisses, Flo, l’appli qui valait un milliard (et qui a levé 200 millions de dollars l’an dernier), fait profil bas. Certainement pas envie de voir sa valeur fondre comme neige au soleil devant tant de buzz négatif. Entre deux levées de fonds, Flo a donc préféré s’acheter une conduite et sortir du procès par la petite porte.
Une chose est sûre : entre le verrouillage des données et leur fuite dans la nature, il y a parfois plus qu’un cycle ! Moralité ? La vie privée, c’est comme un bon calendrier : il ne faut pas la laisser traîner partout… surtout pas dans les clouds !
Source : Techcrunch




