« Ne dites pas à ma mère que je suis journaliste, elle croit que je suis astronaute… » Voilà le genre de phrase qu’on aimerait pouvoir dire alors qu’on s’aventure dans le monde mystérieux des phases lunaires. Ce soir, c’est la Lune qu’on étudie à la loupe (ou au télescope, pour les puristes), histoire de comprendre si elle nous fait la tête, ou si c’est seulement une question d’angle… de soleil !
D’abord, un peu de contexte : la Lune, cette globe-trotteuse cosmique, traverse huit étapes dans son cycle infini, un marathon céleste qui dure 29,5 jours. Selon les experts de la NASA – qui s’y connaissent mieux que nos oncles lors des repas de famille –, c’est la position entre la Terre, le Soleil et la Lune qui décide si notre satellite préféré s’illumine façon projecteur ou joue les timides dans l’ombre. Oui, parfois, la Lune préfère rester incognito, et franchement, on la comprend.
Mais alors, que voit-on ce 13 août au-dessus de nos têtes ? La Lune boude un peu, affichant un profil « gibbeuse décroissante » – autrement dit, elle a perdu un peu de sa lumière mais reste bien présente, illuminée à 79 % (précision NASA, toujours). C’est aussi la deuxième nuit du feu d’artifice céleste des Perséides ! Certes, la Lune fait un peu de l’ombre à ces météores, mais les étoiles filantes les plus téméraires réussiront à la traverser pour éblouir nos rétines.
Même quand la Lune se cache en partie, il y a toujours du spectacle à guetter dans le ciel !
Munis de jumelles ou mieux, d’un télescope à la Sherlock Holmes, vous pourrez distinguer des zones à la fois mystérieuses et glamour comme le cratère Tycho (la star des selfies lunaires), la Mare Serenitatis (« mer » où il fait toujours sec, nous voilà rassurés) ou encore l’Oceanus Procellarum, baptisé « Océan des Tempêtes » mais sans le moindre risque d’attraper froid. Les astronomes en herbe pourront même ajouter des cratères exotiques et traces historiques (coucou Apollo 11), à condition de viser au bon endroit… et de ne pas s’endormir avant minuit.
Vous attendez le prochain épisode de « Pleine Lune » ? Rendez-vous le 7 septembre. Si vous étiez déjà en pyjama le 9 août, pas de panique, on remet ça régulièrement. Car derrière ce ballet lumineux se cache un enchaînement précis et bien rôdé : la Nouvelle Lune discrète, le Croissant qui s’affirme, les Quarts (premier et dernier) qui font la une des cieux, et ainsi de suite, jusqu’à ce que la Lune décide de refaire sa diva dans l’obscurité totale.
Mais attention, tout n’est pas aussi simple ! On ne voit jamais que la même face de la Lune (question de synchronisation), et les phases dépendent intégralement de jeux de lumière — ambiance studio photo géant, version univers – où le Soleil joue le chef éclairagiste. Un cycle qui, finalement, donne à nos nuits des airs d’aventure spatiale… sans jamais quitter son canapé.
Alors, la prochaine fois qu’on vous demandera « Pourquoi la Lune a une drôle de tête ce soir ? », répondez fièrement : ce n’est pas elle qui change, c’est juste la lumière. La Lune, question d’angles… et de phases ! Au fond, la Lune, c’est un peu comme notre humeur : parfois pleine, parfois en retrait, mais toujours là pour veiller au grain. En attendant, gardez la tête dans les étoiles, mais surtout, ne décrochez pas…
Source : Mashable




