« La lune est le premier lampadaire public – elle éclaire tout le monde, mais n’envoie jamais la facture. »
Ce soir, l’astre préféré des poètes et des loups solitaires nous offre un spectacle à moitié. Eh oui, la lune est à moitié visible : c’est le fameux dernier quartier ! On dit souvent qu’il y a deux faces à toute histoire… et la lune ne fait pas exception. Selon la NASA — et franchement, quand il s’agit de galets géants qui flottent dans l’espace, mieux vaut les croire — notre satellite traverse en ce moment la 23ème journée de son cycle lunaire, un marathon céleste de 29,5 jours.
Pour les amateurs de cailloux cosmiques et ceux qui n’ont pas peur du torticolis nocturne, c’est le moment rêvé de pointer jumelles ou télescope vers le ciel. D’un simple coup d’œil (et un peu de bonne volonté), tentez d’apercevoir le Plateau d’Aristarchus, le célèbre cratère Tycho, ou encore Copernicus – non, pas l’astronome, l’autre, celui qui ne bouge plus depuis des millions d’années. Avec un instrument plus sérieux, préparez-vous à rajouter quelques noms au Scrabble : Alphonsus, Clavius et même l’insolite Reiner Gamma. Promis, personne ne vous traitera de lunatique.
Même à moitié couverte, la Lune garde toujours ses mystères… et un stock illimité de cratères à admirer.
Mais attention, la lune n’est pas une star capricieuse. Elle suit une routine aussi précise qu’une horloge suisse (mais avec plus de poussière) : huit phases s’enchaînent, en commençant par la Nouvelle Lune qui adore les soirées incognito, jusqu’à son show « Full Moon ». Selon le calendrier stellaire, le prochain « Luna Disco » est prévu le 7 septembre. Si vous avez raté le dernier bain de lumière du 9 août, rassurez-vous, la lune ne fait jamais grève !
Pourquoi ce cycle sans fin ? Tout est une question d’angle et de danse interstellaire. La lune tourne autour de la Terre, la Terre autour du Soleil, et tout le monde essaie juste d’éviter les embouteillages cosmiques. C’est ce ballet qui rend tantôt visible, tantôt invisible la surface lunaire depuis notre petite planète bleue — une histoire de face éclairée, jamais la même et jamais complètement cachée.
Alors, la prochaine fois qu’un ami vous dit « On ne voit jamais la vraie face de la Lune », rappelez-lui qu’en fait, on voit toujours la même ! Ce sont seulement les projecteurs du Soleil qui changent de côté, comme dans une pièce de théâtre sans fin où la star, c’est toujours le même acteur grincheux et poussiéreux.
En conclusion, que votre nuit soit totalement éclairée ou à moitié dans l’ombre, promis, vous n’avez pas besoin d’un ticket d’entrée pour la prochaine représentation. Ouvrez l’œil… et fermez-la bien si vous tombez sur un loup-garou.
Et pour ceux qui hésitent encore : s’intéresser à la lune, c’est finalement décrocher la lune… sans se prendre un râteau.
Source : Mashable




