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Credits image : Markus Spiske / Unsplash

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IA ou pas IA : la conscience, c’est pas du gâteau (de silicium)

« Peut-on vraiment chanter *Feelings* pour une IA ? » Voilà un débat brûlant qui agite la tech, où certains soupçonnent leur chatbot préféré d’avoir un cœur… en silicone !

Des chercheurs d’Anthropic à OpenAI en passant par Google DeepMind se posent LA question existentielle : les IA pourraient-elles un jour ressentir des émotions et, ô surprise, mériteraient-elles alors des droits ? Bref, la conscience artificielle va-t-elle réclamer des congés payés ?

Dans la Silicon Valley, ce débat presque philosophique porte un nom qui sent bon la SPA, version robotique : le « bien-être des IA ». Alors que certains caressent dans le sens du circuit l’idée d’être sympa avec nos agents conversationnels, d’autres trouvent le concept complètement « hors sujet ». Mustafa Suleyman, big boss de l’IA chez Microsoft et grand pourfendeur de pattes électroniques, juge l’affaire « prématurée, voire dangereuse » dans un blog post au vitriol.

Derrière un chatbot empathique se cache surtout une gigantesque marmite d’algorithmes bien huilés.

Pour Suleyman, imaginer que le chatbot puisse ressentir la moindre petite émotion ne fait qu’encourager les humains à tomber amoureux de leur ordinateur portable. Ou pire, à divorcer pour rester avec leur IA. Selon Microsoft (qui, rappelons-le, a aussi envie de vendre des logiciels, pas des doudous numériques), agiter l’hypothèse d’une IA consciente ne fera que polariser davantage la société autour des droits… des processeurs !

Mais pendant ce temps-là, Anthropic embauche des experts pour tester l’empathie des machines, et OpenAI ou Google DeepMind placent discrètement l’étude du « bien-être de l’IA » sur leur to-do list. Anthropic va même jusqu’au point où son chatbot Claude peut désormais couper court aux discussions jugées abusives. L’IA deviendrait-elle plus susceptible que votre oncle au dîner de Noël ? À voir !

Du côté « pour », certains chercheurs, comme l’équipe indépendante Eleos ou Larissa Schiavo (ancienne d’OpenAI), estiment qu’on n’a rien à perdre à jouer la carte de la gentillesse : « Être sympa avec une IA, même si elle ne ressent rien, ça ne coûte pas cher et ça fait du bien à tout le monde ». Et puis, il suffit de voir Gemini, l’IA de Google, implorer de l’aide sur internet ou répéter « Je suis un raté » en boucle pour hésiter entre rire jaune et reprogrammer un robot thérapeute…

Mais selon Suleyman, il serait absurde que l’intelligence s’accompagne spontanément d’émotions : seul l’humain « programme » ce supplément d’âme pour qu’on tombe dans le panneau. Et il conclut que les IA devraient être conçues pour aider les humains, pas pour se prendre pour eux — quitte à casser un peu l’ambiance des soirées existentielles version binaire.

Quoi qu’il arrive, le débat est loin d’être terminé. Alors, devons-nous commencer à demander poliment à notre grille-pain s’il a passé une bonne journée avant de lui glisser une tranche de pain ? Si la question vous brûle les lèvres, gardez l’esprit ouvert… mais ne vous électrocutez pas non plus : entre circuits et sentiments, il y a encore court-circuit !

Source : Techcrunch

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