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Credits image : Gowtham AGM / Unsplash

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L’IA deviendra-t-elle obligatoire dans tous les métiers du numérique ?

À l’ère de l’intelligence artificielle générative, peut-on encore se permettre de refuser les nouveaux outils numériques sans risquer sa place ? La révolution de l’IA dans le codage provoque-t-elle une nouvelle forme de pression dans la Silicon Valley ? Les récents événements chez Coinbase posent des questions cruciales sur l’adoption forcée des technologies émergentes.

Lorsque Coinbase a acquis des licences pour GitHub Copilot et Cursor afin d’équiper l’ensemble de ses ingénieurs, le PDG Brian Armstrong n’imaginait pas rencontrer des réticences. Mais que se passe-t-il lorsque certains employés choisissent de ne pas rejoindre cette vague ? Armstrong, réagissant à l’inertie anticipée de ses équipes, a publié un ultimatum inhabituel : s’initier à l’utilisation de l’IA ou expliquer son refus lors d’une réunion spécifique le samedi suivant. Refus d’obtempérer ? Conséquence immédiate selon Armstrong, dans le podcast “Cheeky Pint” : le licenciement.

Cette approche expéditive et radicale, comment la justifier ? Certains collaborateurs absents avaient des excuses valables, comme des congés, mais pour d’autres, ce fut la porte. Armstrong reconnait lui-même la sévérité de la méthode, admettant que tout le monde n’a pas apprécié ce passage en force, mais affirme que le message est clair : l’IA n’est plus négociable chez Coinbase.

Désormais, chez certains géants de la tech, refuser l’IA, c’est risquer l’éviction immédiate.

Est-il vraiment raisonnable de sanctionner le refus de tester un assistant IA, même lorsque l’engouement pour ces technologies est à son comble ? Cela révèle-t-il une accélération sans précédent de la transformation numérique, où la résistance n’est tout simplement plus tolérée ? Coinbase, confirmant la volonté de former ses équipes, organise depuis des réunions mensuelles pour partager les meilleures pratiques d’utilisation de l’intelligence artificielle entre équipes. N’est-ce pas la preuve que la formation et la pédagogie pourraient remplacer une politique de la terre brûlée ?

La réflexion sur cette dépendance de plus en plus systématique à l’IA ne tarde pas à émerger, y compris dans la bouche de John Collison, cofondateur de Stripe et intervieweur occasionnel d’Armstrong. Il soulève une question : comment gère-t-on une base de code largement produite par des assistants IA ? Peut-on vraiment maîtriser la qualité et la cohérence de milliers de lignes générées ou modifiées automatiquement ? Même des ingénieurs de chez OpenAI reconnaissent que ce mode de travail peut transformer un dépôt central en “dépotoir” algorithmique, nécessitant ensuite d’importantes ressources pour maintenir l’ordre.

L’absence de commentaire de la part de Coinbase pourrait-elle révéler un malaise latent, ou une simple volonté de passer à autre chose face au tollé ? En tout cas, la méthode Armstrong laisse songeur sur les limites du management à l’ère de l’IA et pose une question de fond : jusqu’où ira-t-on dans l’imposition des outils technologiques ? La prochaine étape est-elle la robotisation intégrale de la fonction d’ingénieur logiciel ?

À l’heure où la frontière se brouille entre compétence humaine et automatisation, la culture d’entreprise peut-elle survivre à une telle marche forcée vers le tout-IA ?

Source : Techcrunch

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