a wind turbine on top of a hill

Credits image : Jan Kopřiva / Unsplash

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La transition énergétique accélère-t-elle réellement ou marque-t-elle simplement une pause dans la domination des fossiles ?

Comment expliquer que l’investissement mondial dans l’énergie propre double soudainement celui des énergies fossiles? La révolution verte promise par les gouvernements du monde entier est-elle enfin en marche ou sommes-nous simplement face à un effet d’annonce temporaire?

Le tout dernier rapport de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) dévoile des chiffres frappants : en 2025, plus de 2 150 milliards de dollars devraient être injectés dans les énergies propres, contre « seulement » 1 150 milliards dans les énergies fossiles. Mais derrière le triomphe des investissements propres, la prudence s’impose. Depuis une décennie, les investissements dans les fossiles baissent légèrement sauf un léger rebond post-pandémique désormais en perte de vitesse. Doit-on y voir un véritable tournant ou la simple inertie d’un secteur bousculé?

Le contraste est encore plus marqué si l’on observe l’évolution des investissements dans les énergies propres : une courbe ascendante, irrésistible, repoussant sans cesse ses propres records. La croissance est si forte qu’un modèle mathématique explique presque parfaitement ce mouvement. Pourtant, une question brûle les lèvres: ces chiffres suffisent-ils pour répondre à l’urgence climatique, ou courons-nous toujours après des objectifs encore hors de portée?

Tant que la tendance reste à la croissance rapide des investissements verts, la bataille n’est pas gagnée mais elle paraît enfin engagée.

En effet, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le rythme doit encore doubler, selon le Forum Économique Mondial. Faut-il s’inquiéter de cet écart? Certains analystes notent que les précédentes prédictions étaient trop prudentes face à la dynamique actuelle, ouvrant la porte à un certain optimisme. Après tout, les transitions technologiques connaissent souvent des phases de « stop and go » avant de trouver leur équilibre.

D’ailleurs, la montée des investissements propres n’est pas linéaire. Elle pourrait fléchir, comme ce fut déjà le cas par le passé. Doit-on s’alarmer de ces éventuels ralentissements ou s’agit-il simplement de paliers dans une adoption mondiale et inévitable du renouvelable?

Une chose est certaine : les énergies renouvelables deviennent chaque année plus abordables, une aubaine pour les pays émergents qui représenteront 85 % de la nouvelle demande mondiale en électricité. Même si certains misent encore sur le charbon ou le gaz pour soutenir cette croissance, le vent et le solaire ne sont plus de simples outsiders.

Mais que se passe-t-il avec la consommation explosive des data centers et l’incertitude qui plane sur les besoins énergétiques réels? Certains opérateurs regardent du côté du gaz ou du nucléaire. Pourtant, l’avantage pourrait bien revenir aux énergies renouvelables, capables de s’adapter à toutes les échelles et de séduire investisseurs et décideurs par leur modularité.

Dépasserons-nous un jour ce seuil fatidique des 4 500 milliards d’investissements annuels recommandés par les experts, ou la transition énergétique restera-t-elle un rêve inachevé?

Source : Techcrunch

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