a radio sitting on top of a table next to a book

Credits image : Juliano Costa / Unsplash

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RBFLOAT : Quand les ondes frappent fort et l’univers fait des étincelles

« Ils sont brefs, mystérieux, et plus insaisissables qu’un Wi-Fi dans le métro : les sursauts radio rapides, ou FRBs, continuent de faire vibrer les cerveaux et les télescopes des chercheurs. »

Mais voilà qu’un de ces signaux extraterrestres vient d’être piégé, tel un Pokémon légendaire ! En mars, le radiotélescope canadien CHIME (prononcez « tchaïm », pas « chatime », désolé les amateurs de bubble tea…) a capté le FRB 20250316A : un sursaut de moins d’un millième de seconde… mais avec plus d’énergie que le Soleil en produit en quatre jours. Bref, c’est l’équivalent cosmique d’un « Roi du pétard » : court mais spectaculaire !

La vraie révolution, c’est ce qui s’est passé après. Grâce à une armée de mini-télescopes jumelés (les Outriggers, installés jusqu’en Californie et Virginie-Occidentale), les chercheurs ont pu localiser la source du signal avec une précision chirurgicale. Amanda Cook, de l’université McGill, s’est exclamée que c’était « comme retrouver une pièce de monnaie à plus de 100 bornes »… pas mal pour un événement venant d’une galaxie distante de 130 millions d’années-lumière !

Repérer l’origine d’un signal extraterrestre, c’est comme gagner au loto galactique : c’est rare, mais quand ça tombe, tout le monde applaudit.

Depuis leur découverte en 2007, les FRBs filent trop vite pour qu’on puisse les étudier à la loupe. Mais celui-ci, surnommé RBFLOAT pour « Radio Brightest Flash of All Time » (et clin d’œil à la boisson, on ne perd pas le sens de l’humour dans la science), était si puissant qu’il a mis tous les astronomes sur le pont. Il était même si brillant qu’au début, les équipes pensaient à une interférence banale—genre un avion ou l’ados qui squatte son téléphone derrière la coupole… Mais non, bon sang, c’était une vraie étincelle du cosmos !

La chasse à la galaxie hôte a mené les scientifiques dans un coin relativement dégagé, juste à côté d’une jeune pouponnière d’étoiles dans la galaxie spirale NGC 4141. Grâce à ce ciel dégagé, les télescopes terrestres, mais aussi le fameux James Webb Space Telescope, ont pu scruter l’endroit pile au bon moment. Bingo ! Un léger éclat infrarouge a été détecté : peut-être une vieille étoile géante rouge, ou peut-être de la chaleur résiduelle du sursaut lui-même. Pour la première fois, une lueur stellaire est associée directement à un FRB extragalactique !

L’enquête s’oriente du côté des magnétars (ces restes d’étoiles mortes, aimantés façon super frigo) qui aiment traîner près des nurseries stellaires. Mais prudence : d’autres scénarios sont sur la table, et, comme dans toute bonne série à suspense cosmique, il faudra plus d’épisodes pour lever le voile. D’autant que le site n’a montré aucun autre signal en six ans de données : un « one shot » stellaire, renforçant le mystère… car certains FRBs se répètent, d’autres non.

Ce qui est sûr, c’est que le télescope-mégazord CHIME/Outrigger ouvre une ère nouvelle. Repérer précisément de tels sursauts devient possible, et bientôt des centaines d’autres suivront chaque année. Les astronomes espèrent enfin découvrir ce (ou ceux) qui tirent les ficelles de ces bouffées radios explosives… Restez à l’écoute, la science pourrait bientôt faire des étincelles !

En attendant, voilà une histoire qui prouve qu’il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir d’un court instant… surtout s’il fait plus de bruit que le Soleil lui-même. Les mystères de l’univers n’ont pas fini de « surprendre » !

Source : Mashable

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