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Credits image : Igor Omilaev / Unsplash

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Mercor et la quête des milliards : l’IA et les pros font un match… capital

« Si l’argent ne fait pas le bonheur, c’est qu’il ne vise pas encore les 10 milliards de dollars. » Voilà LA phrase que Mercor, la dernière coqueluche de l’écosystème AI, pourrait afficher sur son t-shirt. Cette startup, encore plus jeune que certains de ses fondateurs, fait actuellement vibrer le ban et l’arrière-ban des investisseurs avec un tour de table Série C qui s’annonce… assez corsé, merci pour eux !

Felicis, investisseur historique et apparemment assez mordu du succès de Mercor, envisage de remettre le couvert, selon plusieurs sources mystérieuses (et visiblement pas bavardes, car Felicis s’est abstenu de commenter). Au menu : un objectif de valorisation aussi ambitieux que la To-Do list d’un étudiant en partiels : 10 milliards de dollars, soit deux étages au-dessus de ce que la boîte visait il y a à peine quelques mois. Bon, rien n’est gravé dans le marbre, surtout quand on parle d’investissements… On sent que certains veulent vraiment éviter de rater ce train (à grande vitesse).

Vertige des hauteurs oblige, Mercor aurait déjà décliné plusieurs offres de financiers pressés de s’inviter à la fête, avec des valorisations flirtant avec la barre symbolique des 10 milliards, a déjà dévoilé The Information. Et pour couronner le tout, la startup a recruté deux nouveaux investisseurs via des « SPVs » — ou comment faire du financement façon prêt-à-porter : spécial, mais très tendance. Point notable : la précédente levée (Série B), qui date de février, évaluait l’entreprise à « seulement » 2 milliards. Ils grandissent si vite…

En investissant dans l’humain pour entraîner l’IA, Mercor prouve qu’avant le robot, il y a toujours un cerveau (bien payé) !

Mais comment Mercor arrose-t-il donc ce feu de joie économique ? Sa recette : facturer très cher la perle rare qui saura entraîner les IA d’OpenAI, de Meta, de Google ou encore de Tesla. Médecins, juristes ou chercheurs, Mercor leur trouve mission sur mission et… se sert généreusement au passage. À en croire la société, son chiffre d’affaires annuel dépasserait déjà les 450 millions de dollars et pourrait même pulvériser le milestone des 500 millions avant le temps record réalisé par Anysphere, son rival dans le secteur (qui, lui, reste accroc au cashburn). Et pour faire bonne mesure, Mercor affirme avoir engrangé un joli bénéfice de 6 millions, sans compter les dizaines de millions en contrats avec les géants de l’IA. Le jackpot pour l’intelligence… humaine, donc.

Pas question de s’endormir sur ses algorithmes : Mercor développe aussi des outils d’infrastructure logicielle, notamment pour le fameux apprentissage par renforcement (vous savez, ce principe où une IA apprend à force de se faire dire qu’elle se plante… ou pas). Et parce qu’il faut toujours voir plus grand, la startup vise le marché du recrutement dopé à l’IA. Un LinkedIn 3.0, why not ? Oui mais, la concurrence – et pas la moindre – surveille attentivement Mercor : Scale AI, Turing Labs, Surge AI… même OpenAI flirte avec une plateforme maison. Les lions de la data n’ont pas l’intention de céder leur steak si facilement.

Précisons pour les amateurs de feuilletons : Mercor s’est récemment retrouvé sur le banc des accusés après une plainte de Scale AI, mécontent de voir certains anciens salariés s’évader avec quelques recettes secrètes (cent documents confidentiels, c’est quand même plus encombrant à cacher qu’un sandwich dans une trousse). Ajoutez à cela l’arrivée à la présidence d’un ex-Uber chevronné et le trio de fondateurs à peine post-ado, et on obtient une histoire où la vitesse de croissance n’a d’égale que l’épaisseur des intrigues business.

Mercor promet monts et merveilles, mais derrière la course aux milliards et aux experts, le vrai tour de magie n’est-il pas de parvenir à garder la main sur son jeu, entre géants affamés et jeunes loups aux crocs acérés ? Réponse au prochain épisode. D’ici là, n’oubliez jamais : dans le monde de l’IA, savoir bien s’entourer, c’est (data) labellisé gagnant.

Source : Techcrunch

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