« Qui veut gagner des millions… d’utilisateurs ? » Voilà la vraie question qui anime l’arène des intelligences artificielles, où tout le monde veut être la reine, mais où il n’y a de place que pour un roi. Selon le dernier rapport de la très sérieuse (mais pas dénuée d’humour, rassurez-vous) Andreessen Horowitz, la bataille du trône ChatGPT n’a jamais été aussi féroce, avec de nouveaux petits princes nommés Gemini, Grok, et une ribambelle de compagnons de cour qui rêvent de détrôner l’indétrônable d’OpenAI.
C’est la cinquième fois que ce rapport scrute nos usages d’IA et, sans surprise, certaines têtes d’affiche s’accrochent au podium comme des pop stars AI : ChatGPT, Perplexity, Poe ou encore Midjourney et Leonardo font sensation, tantôt assistants personnels, tantôt coachs sentimentaux ou artistes de génie… Chacun a trouvé son public : génération d’images, montage vidéo, voix synthétiques enjôleuses et même hébergement de modèles pour ceux qui se sentent l’âme d’un savant fou. Pas de jaloux, l’intelligence artificielle, c’est un peu la fête foraine : il y en a pour tous les goûts !
Mais la grande nouveauté de cette année, c’est la montée en flèche des troupes de Google. Avec Gemini en tête, suivi d’AI Studio, NotebookLM et Google Labs, la firme de Mountain View s’offre une razzia sur la liste des applis web IA. Mention spéciale à Gemini, désormais deuxième derrière ChatGPT sur mobile (surtout sur Android – qui l’eût cru ?!), même si l’écart d’utilisateurs ressemble encore à un canyon. Mais attention, dans l’arène numérique, les écarts fondent parfois plus vite que les résolutions du Nouvel An.
La guerre des IA n’est plus une histoire de David contre Goliath… mais une bataille royale où même les géants doivent se méfier des dragons chinois et des start-ups survitaminées.
Ailleurs dans le peloton, Grok (le rebelle made in XAI/Elon Musk) fait parler la poudre avec une ascension spectaculaire : 20 millions d’utilisateurs, bim, sans même avoir d’appli solo l’an passé. En plus, à chaque nouvelle version – comme Grok 4 – l’appli grimpe plus vite que votre taux de caféine en deadline. Côté Meta, la fête est un peu moins folle : problèmes de confidentialité et désamour des mobinautes ternissent l’image du géant. Preuve que tout ne repose pas que sur l’intelligence – parfois, c’est la confiance qui fait la différence.
Surprise du chef, ce sont aussi les géants chinois – Quark, Doubao, Kimi, DeepSeek – qui font leur apparition dans le top 20 mondial. Chez eux, on ne fait pas de la figuration, le trafic est massif et 75 % des visites proviennent… de Chine, vous l’aurez deviné ! Sans oublier une flopée de petits nouveaux venus d’Asie qui s’exportent maintenant partout, histoire de rappeler aux Américains que la dragonne IA ne sommeille jamais.
Pour les amateurs de fraîcheur et de création, les petits nouveaux Lovable ou Replit font leur entrée, tels des outsiders un brin geeks, aidés par un effet boule de neige grâce à leur propre plateforme. Cerise sur le gâteau, le rapport nous glisse un clin d’œil à toutes ces applis « presque » célèbres, celles qui tapent à la porte du top – PixAI, Bolt, Clipchamp et cie – et qui pourraient bien être les têtes d’affiche de demain, si la roue de la tech tourne en leur faveur.
En bref, plus personne ne copie-collé le succès de ChatGPT sans scrupule : les boutiques d’applis ont joué les videurs, laissant passer les vrais innovateurs. On se croirait presque dans un épisode de The Voice : il faut oser la différence pour buzzer. Une vérité qui ne changera jamais, même à l’ère de l’intelligence… artificiellement fun !
Et si cette montée des challengers nous apprend bien une chose, c’est que la compétition IA, c’est un peu comme une partie de Jenga : tout le monde veut monter plus haut, mais gare au faux pas… ça peut vite tomber à plat !
Source : Techcrunch




