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Credits image : micheile henderson / Unsplash

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Citymall peut-il vraiment défier le quick-commerce en Inde ?

Est-ce que l’e-commerce indien peut vraiment rivaliser avec la vague du quick-commerce qui s’abat sur le pays ? Alors que la bataille pour la livraison express de courses fait rage, comment une startup comme Citymall parvient-elle à séduire un autre segment du marché et convaincre de ses ambitions ?

Avec une levée de fonds de 47 millions de dollars menée par Accel et une valorisation qui stagne à 320 millions depuis trois ans, Citymall intrigue autant qu’elle questionne. Pourquoi les investisseurs continuent-ils à y croire alors que la croissance semble modérée ? S’agit-il du bon vieux pari sur l’avenir ou d’un choix stratégique face à un marché devenu turbulent ?

Selon les acteurs du capital-risque, la dernière valorisation reflétait alors une euphorie généralisée du marché. Pourtant, malgré la stagnation apparente, tous s’accordent sur un point : la croissance du e-commerce alimentaire est inévitable en Inde, où l’essentiel du commerce de détail reste informel. Est-ce suffisant pour Citymall, qui cible précisément les millions de foyers ayant des budgets moyens et un comportement d’achat réfléchi ?

À l’ombre du quick-commerce, Citymall mise sur la patience et la valeur pour s’imposer ailleurs.

Contrairement aux géants comme Blinkit ou Zepto, obsédés par la livraison en moins de 10 minutes, Citymall choisit d’attendre. Son application propose environ la moitié des références d’un service de livraison rapide mais deux fois plus qu’un magasin discount classique. L’objectif ? Séduire les consommateurs planificateurs prêts à patienter un jour pour économiser sur leurs courses. Ce modèle peut-il vraiment résister à la tentation de l’instantanéité qui gagne les villes indiennes ?

Derrière cette stratégie, Citymall capitalise sur la création de marques de distributeur et des partenariats directs avec les fabricants pour casser les prix. Fini les tournées marketing coûteuses : place à la rationalisation, aux leaders communautaires limités à la logistique et à la réduction des frais annexes. Est-ce que l’expérience du terrain, éprouvée pendant le confinement, suffit pour construire des marges solides là où tant d’autres s’épuisent ?

Soutenue par une clientèle dont le revenu mensuel varie entre 170 et 910 dollars, Citymall opère aujourd’hui dans 60 villes, essentiellement en périphérie des métropoles. Mais la start-up reste dans le rouge avec plus de 30 % de marge EBIDTA négative, même si elle affirme générer du profit opérationnel. Peut-elle transformer ce fragile équilibre en bénéfices constants face à une concurrence toujours plus agressive ?

Le futur du e-commerce alimentaire se jouera-t-il au gré des promesses de la livraison express, cédant au zapping et à l’achat impulsif, ou sur le terrain de la valeur, de la patience et des économies ? Alors que les études estiment que 20 % du marché pourrait basculer vers le quick-commerce en 2035, Citymall tente de prouver que le cœur du marché indien reste encore à conquérir… lentement mais sûrement.

Dans cette compétition effrénée où le modèle traditionnel se réinvente chaque année, le pari de Citymall sur la patience et les prix bas résistera-t-il à l’impatience croissante des consommateurs indiens ?

Source : Techcrunch

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