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Credits image : Vitolda Klein / Unsplash

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Protéger les enfants sur Internet : un défi à la hauteur de nos sociétés ?

Pourquoi la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle en ligne nécessite-t-elle une attention et une action immédiate ?

Une initiative bipartisan, portée par les sénateurs Jon Ossoff et Marsha Blackburn, a franchi une étape cruciale en direction du bureau du président Biden. Son but ? Renforcer la CyberTipline du Centre national pour les enfants disparus et exploités (NCMEC), un outil essentiel dans la lutte contre le matériel d’exploitation sexuelle des enfants sur internet. En quoi consiste exactement cette proposition, et quelles améliorations cherche-t-elle à apporter ?

La question se pose : le NCMEC est-il outillé pour gérer cette tâche herculéenne ? Manifestement non, d’après un rapport du Wall Street Journal et de l’Observatoire Internet de Stanford. L’institution se trouve noyée sous un flot continu de rapports, recevant des CD et des clés USB contenant du matériel d’abus sexuels sur mineurs, qu’elle doit ensuite uploader manuellement. Mais face à l’augmentation de contenus générés par IA et d’un afflux qui ne cesse de croître, comment le NCMEC peut-il rester à la page ?

L’évolution technologique et la croissance exponentielle des rapports accentuent la pression sur le NCMEC, déjà en proie à des contraintes de ressources.

Seulement 5 à 8% des rapports débouchent sur une arrestation, révèle la recherche de Stanford. La raison ? Un manque de financement, des technologies obsolètes, entre autres. Ce tableau assez sombre est exacerbé par le fait que la CyberTipline a dû gérer plus de 36 millions de rapports l’année dernière. Comment ce bilan se compare-t-il à l’époque de sa création en 1998 ?

Le projet de loi en question offre-t-il une lueur d’espoir ? Il tend en tout cas à améliorer considérablement la situation. Par exemple, la durée de conservation des rapports s’étendra désormais à un an, contre 90 jours auparavant. L’adoption de services de cloud computing permettrait également une évaluation plus rapide de ces rapports. Et que dire des amendes rehaussées pour les plateformes défaillantes ? Est-ce suffisant pour encourager une véritable amélioration ?

Dans un climat politique souvent clivant, l’initiative de ces sénateurs montre qu’il est possible de trouver un terrain d’entente, notamment sur des questions aussi cruciales que la protection de l’enfance sur internet. Mais cette démarche bipartisan sera-t-elle suffisante pour provoquer un changement significatif dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants en ligne ?

Source : Techcrunch

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