people standing on street during night time

Credits image : real_ jansen / Unsplash

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Réseaux d’Urgence : Quand le Népal Like… puis Dé-liké !

« Un jour sans réseaux sociaux, c’est comme un café sans caféine : ça secoue… mais pas dans le bon sens ! » Voilà à quoi ont dû ressembler les matinées des Népalais la semaine dernière, privés de Facebook, Instagram, YouTube, et même X (l’oiseau autrefois connu sous le nom de Twitter). Oui, le gouvernement népalais avait frappé un grand coup, coupant l’accès à 26 plateformes sociales. Motif ? Les géants du digital refusaient de jouer le jeu local : pas d’enregistrement ni de représentant à Katmandou, pas de like pour vous !

Mais voilà, ce qui devait être un simple silence radio s’est vite transformé en cacophonie de manifestations. La jeunesse du pays, uniformes scolaires repassés et pancartes en main, est rapidement descendue dans la rue. Les “Gen Z” népalais, bien décidés à retrouver leur feed Instagram, ont donné de la voix… et, hélas, la situation a dégénéré. Bilan tragique : 19 morts, une centaine de blessés, des réseaux sociaux toujours muets et, cerise sur le momo, le gouvernement sous le feu des critiques internationales.

Face à la tempête, le Ministre des Communications a fini par déclarer forfait : terminé, la coupure. Il a été annoncé, presque devant les caméras, que la censure 2.0 était levée, sous la pression populaire et celle d’organisations comme l’ONU ou Amnesty International, qui s’étaient alarmées de la tournure des événements. Ce n’est pas tout : dans la foulée, le Premier ministre KP Sharma Oli lui-même a présenté, sans filtre, sa démission, admettant que les manifestations avaient été « polluées par des éléments extérieurs », mais affirmant que le gouvernement n’était pas « contre les aspirations de la nouvelle génération ».

Quand on tente d’éteindre les réseaux sociaux, les flammes de la contestation peuvent vite tout embraser !

Mais attention, tout n’est pas aussi simple qu’un changement de photo de profil : TikTok, lui, swipait tranquillement pendant la coupure. Comme Viber, l’appli chat du Japon, il avait déjà satisfait aux nouvelles règles. Les autres géants de la Silicon Valley, peut-être trop occupés à liker le dernier chaton viral, ont visiblement raté la deadline népalaise. À chacun son fuseau horaire !

En réalité, ce grand cirque numérique n’est qu’un épisode d’une vaste série intitulée “Le Népal contre les plateformes tech”. Depuis des mois, le gouvernement cuisine une nouvelle loi « anti-réseaux sociaux » qui prévoit prison et amendes pour toute publication jugée non conforme à « l’intérêt national ». Une recette qui donne des aigreurs à la Fédération internationale des journalistes, qui rappelle que la liberté de la presse, c’est un peu comme le WiFi : on ne s’en rend compte que lorsqu’elle disparaît.

Finalement, entre le blackout, le backflip du gouvernement et la démission en direct du Premier ministre, le feuilleton népalais montre une chose : vouloir réguler les réseaux sociaux, c’est comme tenter d’installer les mises à jour Windows pendant un direct : il faut s’attendre à des plantages spectaculaires, et parfois, à des redémarrages… inattendus !

Heureusement, tout est redevenu « connecté » à Katmandou. Mais la question qui reste : le prochain bug sera-t-il logiciel… ou politique ? On attend de voir si l’histoire va encore « buffer » un moment ou si le Népal aura enfin trouvé un réseau stable pour tous ses internautes !

Source : Techcrunch

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