“Qui dort ne vend pas !” Ce proverbe n’existe peut-être pas, mais chez Amazon, il faudrait croire qu’il guide leur innovation — surtout maintenant que leur dernier assistant IA ne dormira jamais, lui. Eh oui, la firme de Jeff Bezos vient de sortir le Seller Assistant en mode IA agentique, la nounou 2.0 qui va chouchouter les vendeurs 24 h/24, 7j/7… pendant que vous sirotez un cocktail (ou gérez vos autres soucis, au choix).
Amazon l’assure : grâce à ses nouveaux muscles « agentiques », le Seller Assistant devient une sorte de collaborateur surhumain, capable de gérer aussi bien la paperasse rébarbative que les stratégies d’attaque implacables du business, mais sans jamais piquer de stylos ni faire de pause café. Ce n’est plus un simple outil d’assistance : c’est le bras droit qui agit avant même qu’on ait pensé à demander ! Les vendeurs restent, bien sûr, aux commandes, mais on a un peu l’impression d’avoir recruté un stagiaire qui bosse gratuitement et ne dort jamais. Pas mal, non ?
La liste des missions de cette IA ferait rougir une armée de robots : elle surveille l’état de votre compte, ratisse vos stocks à la recherche des produits à la traîne pour éviter la taxe « je-paye-pour-garder-des-machins-qui-se-vendent-pas », alerte en cas de potentielle violation de législation sur la sécurité des produits, vous recommande d’expédier ou non, et s’occupe de la conformité dans tous les pays — le rêve des vendeurs qui jonglaient jusque-là entre quatre feuilles Excel et une migraine. Concrètement, Seller Assistant vous propose : garder, vendre moins cher ou dégager la marchandise avant que ça ne vous coûte trop cher de la stocker.
Seller Assistant : la sentinelle digitale qui veille (et vend) pendant que vous comptez les moutons.
Mais la fête ne s’arrête pas là ! Google flirte aussi avec le monde des agents IA et vient de présenter un nouveau protocole de paiement pour les transactions pilotées par IA. Même si Amazon n’est pas encore de la partie, le marché est en pleine ébullition. Bientôt, les IA s’occuperont peut-être directement de vendre… à d’autres IA. Vous imaginez la tête du vendeur qui découvre que le panier moyen de son meilleur client, c’était le robot de Google en train de faire du shopping impulsif ?
Côté pubs, Amazon fait aussi bosser son assistant télépathique : plus besoin de s’acharner sur la création d’annonces publicitaires. Désormais, il suffit de parler à l’IA pour qu’elle génère la campagne idéale. Plus fort encore, Amazon avait déjà lancé récemment un générateur vidéo… mais uniquement pour faire des pubs (faut pas rêver, pas encore de films de vacances produites par IA). Pour les descriptions produits aussi, la firme mise sur des outils génératifs afin que chaque vendeur puisse transformer sa gamme de chaussettes en épopée poétique et irrésistible.
En résumé, la prochaine fois que vous croisez un vendeur tiers sur Amazon, félicitez-le : il ou elle gère probablement un empire logistique boosté par une armée d’IA infatigables. Alors, certes, tout cela donne l’impression d’une future jungle remplie d’agents IA hyper-actifs, mais il faut bien avouer : avoir un assistant qui ne prend jamais de vacances, c’est tentant. Reste à croiser les doigts pour que l’IA ne décide pas, un jour, de tout vendre… même votre patience.
En attendant, si vous cherchez le prochain bestseller, pensez à la philosophie d’Amazon : pour vendre comme un robot, il faut penser… comme un bot !
Source : Techcrunch




