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Credits image : Julia Rodriguez / Unsplash

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TikTok, c’est pas du flanc : la guerre des vidéos ne fait que commencer

« La géopolitique, c’est comme TikTok : ça va vite, personne ne comprend vraiment l’algorithme, et parfois on se fait bannir sans trop savoir pourquoi ! »

Depuis quatre ans, le feuilleton TikTok ressemble à un marathon sans fin, avec plus de rebondissements qu’une vidéo virale de chat et plus d’acteurs qu’un épisode de Friends ! Entre soupçons d’espionnage, guerres commerciales et négociations à suspense, le réseau préféré des ados américains s’est transformé en terrain de jeu pour milliardaires et diplomates.

Petit récap de l’épisode précédent : à force de brandir la menace d’un bannissement, l’administration Trump a réussi à faire s’aligner plus d’investisseurs qu’à une levée de fonds sur la FrenchTech. Oracle, Silver Lake, Andreessen Horowitz, Dell, les Murdoch et même des célébrités comme MrBeast et Alexis Ohanian sont venus faire coucou dans les offres de rachat. Et quand on pense que Microsoft, Amazon et même le créateur du Web Tim Berners-Lee s’en mêlent, on se dit que TikTok aurait dû organiser une vente aux enchères en live sur… TikTok !

L’avenir de TikTok aux États-Unis, c’est un peu Koh-Lanta : il ne restera qu’un seul survivant… et il ne sera pas chinois !

Sous la pression et après plusieurs prolongations du fameux « ultimatum TikTok », Donald Trump a récemment annoncé que le président Xi Jinping validait un accord qui donnerait la majorité du capital à des investisseurs US (80 % pour Oracle & co). Le reste resterait aux mains de ByteDance, mais sans droit de regard sur les datas US ni sur l’algorithme (qu’Oracle se chargerait de cloner, configurer, et surveiller comme un chien de berger high-tech). La Maison Blanche promet d’ailleurs que le nouvel algorithme made in USA restera bien gardé… sauf peut-être devant les caméras de Fox News.

Côté utilisateurs, c’est un peu l’inconnue : il semblerait qu’à la signature de l’accord, il faudra dire adieu à l’appli TikTok telle qu’on la connaît. Nos amis américains devront migrer sur une nouvelle version « made in Stars and Stripes », dont – plot twist ! – on ne sait quasiment rien. Encore un reboot dont Hollywood a le secret…

Pour comprendre pourquoi ce deal ressemble autant à une partie de Risk, il faut rembobiner en 2020, quand la Maison Blanche a lancé les hostilités contre ByteDance, entre procès, surenchères et coups de théâtre. Des ventes repoussées, des menaces juridiques, des débats sur la liberté d’expression… TikTok a dû affronter plus d’épreuves que dans une saison entière de Black Mirror. Après des recours à la justice, une plainte contre le gouvernement américain pour défendre la liberté d’expression (rien que ça), et des milliards de dollars manifestement prêts à voler d’un consortium à l’autre, l’appli a survécu à tout.

La liste des candidats au rachat ferait pâlir la shortlist d’un casting Marvel : du milliardaire Frank McCourt à Amazon, Walmart, Microsoft, Perplexity AI, voire Rumble, sans oublier des juristes de renom, des stars de la tech, et des youtubeurs à millions. Comme quoi, danser devant sa caméra pouvait donner naissance au thriller politique le plus pop du XXIe siècle… et peut-être bientôt le plus rentable aussi !

Alors, prochain épisode : TikTok se réinvente made in USA, ou une nouvelle bataille judiciaire ? Ce qui est sûr, c’est que dans cette saga, la seule chose qu’on ne bannira jamais… c’est le suspense !

Source : Techcrunch

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