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Credits image : Markus Winkler / Unsplash

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Les investisseurs misent-ils vraiment sur les fondateurs plus que sur leurs idées ?

Qu’est-ce qui fait vraiment la différence entre une startup qui obtient ses premiers financements et celles qui peinent à convaincre les investisseurs ? Est-ce une bonne idée, un marché porteur, ou y a-t-il une qualité plus rare et difficile à quantifier ? À quelques mois du prochain TechCrunch Disrupt, la question est sur toutes les lèvres : sur quoi misent réellement les investisseurs face à une feuille blanche et un fondateur inconnu ?

L’événement TechCrunch Disrupt 2025, prévu à San Francisco du 27 au 29 octobre, promet de lever le voile sur ce mystère lors d’une discussion franche sur la scène Builders. Pourquoi les premiers tours de table se jouent-ils si souvent avant même qu’un produit ne voie le jour ? Charles Hudson (Precursor Ventures) et Wesley Chan (FPV Ventures) partageront leur vision de la générosité – ou de la sévérité – avec laquelle ils examinent les jeunes fondateurs. Mais à quelles qualités personnelles prêtent-ils attention quand ni chiffres ni réussites passées ne sont là pour rassurer ?

Est-il possible de séduire sans traction, uniquement à force de récit et de conviction ? Hudson, après avoir accompagné plus de 450 entrepreneurs et investi dans plus de 400 startups, affirme : « Plus l’investissement est précoce, plus la croyance en l’histoire et la capacité d’adaptation du fondateur devient cruciale. » Faut-il alors réécrire la bible de l’innovation et miser sur les profils les plus inattendus, là où le storytelling prime sur la technologie brute ? Chan, qui a pressenti Canva, Robinhood et Plaid avant tout le monde, explique qu’il cherche avant tout des entrepreneurs capables de transcender des débuts fragiles pour laisser une empreinte durable.

Au tout début, l’histoire du fondateur compte souvent plus que la technologie elle-même.

Quels sont alors les signaux d’alerte pour ces investisseurs de l’extrême ? Quelles erreurs impardonnables voient-ils revenir dans les pitchs des novices ? Sont-ils à la recherche d’une obsession, d’un grain de folie, ou simplement d’une capacité à pivoter sans perdre le cap ? Les fondateurs peuvent-ils apprendre à incarner ces qualités, ou est-ce un don inné qui échappe à tous les conseils des « how-to pitch » ?

L’ambition de cette table ronde sera d’offrir, disent-ils, des conseils concrets pour aborder la levée de fonds initiale la tête froide, quelles que soient les tendances ou la météo du marché. Or, dans un écosystème où 200 sessions vont se succéder, est-ce vraiment la méthode qui prévaudra… ou la capacité d’un fondateur à sortir du lot, coûte que coûte ?

Ce Disrupt 2025 s’annonce comme une véritable chasse au trésor, où l’enjeu n’est plus de cocher toutes les cases mais d’oser tracer sa propre case. Reste à savoir : les investisseurs, après tant d’années à soutenir l’audace, recherchent-ils désormais des entrepreneurs capables de surprendre, ou privilégient-ils toujours la rassurante répétition de schémas éprouvés ?

À l’ère des fonds surabondants et de la compétition mondiale, cette obsession pour l’humain promet de rebattre les cartes du jeu startup. Mais dans les couloirs du Moscone West, la vraie question qui demeure est la suivante : saura-t-on toujours écouter l’éclat d’une intuition, ou finirons-nous par standardiser même la passion et le risque ?

Source : Techcrunch

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