« Quand la nuit se dévoile, c’est l’univers qui parle » – un astronome qui avait trop de temps libre, probablement.
Alors que le mois de mai fleurit et que les températures se font plus douces dans l’hémisphère nord, les étoiles filantes des Eta Aquarides se présentent comme l’excuse parfaite pour lever les yeux au ciel. Cette année, la douche d’étoiles atteint son apogée sous un nouveau-né de lune, conditions idéales pour les aficionados de météores déçus par l’éclatante pleine lune de l’année dernière, qui avait osé voler la vedette.
L’apogée de ce spectacle céleste se déroule la nuit du 4 mai, s’étirant jusqu’aux petites heures du 5 mai. Dès 2 heures du matin, l’heure théorique du grand show, jusqu’à l’aube, l’univers promet de vous tenir en haleine, même si ces météores, farouchement indépendants, n’en font qu’à leur tête.
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » – sobrement optimisé pour l’observation des étoiles filantes.
Pour les habitués, les Eta Aquarides sont connues pour leurs apparitions en rafale – si vous avez l’impression que le spectacle est terminé, patientez, une pluie d’étoiles n’est probablement pas loin. Ce bal cosmique, rapide et furtif, est un véritable régal pour les yeux.
Les amateurs basés dans l’hémisphère Sud ont le meilleur siège, avec une promesse de 50 étoiles filantes par heure. Les habitants de l’hémisphère Nord, quant à eux, peuvent espérer entre 10 à 30 météores par heure. Mais entre nous, voir ne serait-ce qu’une seule étoile filante fendre l’obscurité a quelque chose de magique, non ?
Trouver un coin de ciel sombre loin des lumières de la ville, s’armer de patience et garder ses yeux loin de tout écran sont les clés pour apprécier le spectacle. Les Eta Aquarids, fils prodiges de la célèbre comète de Halley, nous donnent un rendez-vous annuel enflammé, même en l’absence de leur illustre parent. Une façon de se rappeler que, bien que Halley ne repasse nous dire bonjour qu’une fois toutes les quelques décennies, son héritage illumine toujours nos cieux.
Quant à l’aide technologique, oubliez les applications de stargazing durant le spectacle. Elles pourront vous aider à localiser la constellation d’Aquarius mais n’amélioreront pas votre expérience météorique. Alors, simple conseil : levez la tête, ouvrez grand les yeux, et laissez-vous emporter.
Source : Mashable