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Credits image : Anastasiya Badun / Unsplash

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Le lancement de Premiere sur iPhone : Adobe peut-il vraiment transformer l’édition vidéo mobile ?

Adobe cherche-t-il à révolutionner la création vidéo mobile avec son arrivée fracassante de Premiere sur iPhone ? Alors que la société annonce aujourd’hui la disponibilité tant attendue de son application de montage vidéo sur l’App Store, de nombreuses questions se posent autour de ce virage stratégique. Pourquoi Adobe mise-t-il sur le mobile maintenant ? Que propose vraiment cette nouvelle appli face à la concurrence et quelles en sont les limites ?

D’abord, l’application Premiere sur mobile promet d’être gratuite à l’utilisation, ce qui interpelle dans le contexte d’Adobe, souvent associée à de coûteux abonnements. Les utilisateurs disposent d’un montage multipiste, du montage 4K HDR, de sous-titres générés automatiquement et de réglages avancés pour la couleur ou les ombres, le tout depuis leur smartphone. Mais une application mobile peut-elle réellement égaler la sophistication de la version bureau ?

L’arrivée d’outils dopés à l’IA en intrigue plus d’un. Génération de sons via de simples instructions textuelles ou par un bourdonnement de l’utilisateur, création d’images et de stickers dynamiques grâce aux modèles Firefly, ces nouveautés donnent l’impression qu’Adobe veut placer l’intelligence artificielle au cœur de la création. Toutefois, ces fonctions restent soumises à l’achat de crédits, soulevant ainsi la question récurrente : ce nouveau modèle économique, à la fois freemium et dépendant des achats intégrés, ne risque-t-il pas de frustrer les créateurs en quête de liberté ?

Adobe propose une application mobile boostée à l’IA et tournée vers une utilisation gratuite, mais tout n’est pas aussi ouvert qu’il n’y paraît.

La possibilité de commencer un montage sur iPhone et de le poursuivre sur le logiciel de bureau via le cloud Adobe semble séduisante. Mais pourquoi, à l’heure où l’interopérabilité est cruciale, la transition ne fonctionne-t-elle que dans un seul sens ? N’est-ce pas là un frein à la mobilité totale que recherchent beaucoup de créateurs ? Par ailleurs, l’accès gratuit à une bibliothèque de médias Adobe vient-il vraiment compenser ces limites ?

Mike Folgner, directeur produit chez Adobe, affirme vouloir « donner le pouvoir à tous les créateurs » et répondre à « la nouvelle génération qui préfère monter sur mobile ». Mais est-ce suffisant pour rallier cette jeunesse créative, déjà habituée à CapCut, Edits, Captions ou InVideo ? La bataille s’annonce rude sur un marché où TikTok et Meta occupent déjà une place majeure dans la création et l’édition vidéo instantanée.

Au fond, l’irruption d’Adobe sur ces nouveaux territoires est-elle une réelle réponse à un besoin, ou une manœuvre pour rattraper une génération qui lui échappe ? L’application Premiere sur iPhone esquisse un futur de la vidéo où IA et mobilité sont au centre, mais reste à savoir si la proposition saura convaincre au-delà de l’effet d’annonce.

L’enjeu va bien au-delà de la simple disponibilité d’une appli : assisterons-nous à une démocratisation authentique de la création vidéo sur mobile ou à un modèle verrouillé par des crédits et des restrictions techniques ?

Source : Techcrunch

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