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Visa : l’effet boule de neige sur la Silicon Valley

« Si voyager élargit l’esprit, il faut croire que l’administration américaine préfère les cerveaux au format compact ! »

Frissons et sueurs froides dans la Silicon Valley : alors que la Maison-Blanche, d’un coup de plume présidentiel, vient d’instaurer un droit d’entrée de 100 000 $ pour toute nouvelle demande de visa H-1B, les grands de la tech se retrouvent à distribuer des consignes qui ressemblent fort aux instructions de survie d’un film apocalyptique. Amazon, Google, Microsoft… tout le monde fait passer le même message en interne : « Vous tenez à votre job ? Ne quittez SURTOUT pas les États-Unis, et si vous êtes sur la plage au Costa Rica, bookez un vol retour avant dimanche minuit ! » Le rêve californien vient de prendre une option “all-inclusive” un peu chère cette année…

Les détails croustillants de ces messages ont fuité grâce à Business Insider et Sources, qui ont publié des extraits des mémos où l’on imagine presque les RH nerveux s’arracher les cheveux sur Zoom. Pendant ce temps-là, Microsoft joue la carte du silence radio, comme si se faire oublier pouvait faire disparaître le problème. Courage, fuyons (ou pas, justement !)

Mais rassurez-vous, tout n’est pas perdu dans ce grand bazar administratif. Selon un officier de la Maison-Blanche interviewé par Axios, cette taxe salée ne concerne que les nouveaux candidats au précieux visa, et pas ceux qui renouvellent ou possèdent déjà leur sésame américain. Et pour enfoncer le clou, la porte-parole de la Maison-Blanche s’est même fendue d’un post sur X (anciennement Twitter, mais on n’est plus à un changement d’identité près), rappelant que les allées et venues des détenteurs de visas ne sont pas touchées par la proclamation présidentielle.

Quand la tech retient son souffle, c’est souvent parce qu’elle lit le dernier chapitre… ou juste parce qu’on parle de visas H-1B.

Qu’on se le dise, les données gouvernementales sont sans appel : les géants tels qu’Amazon, Tata Consultancy Services, Microsoft, Meta, Apple et Google recrutent comme jamais grâce à ces visas – un outil devenu indispensable dans la boîte à outils des chasseurs de talents internationaux. Autant dire qu’une simple taxe, même astronomique, ça donne des boutons à tous les DRH de la vallée.

Dans ce tiroir-caisse à l’américaine, on pourra dire que la réalité n’est pas toujours conforme à l’emballage médiatique. D’un côté, la panique, de l’autre, un « circulez, y a rien à voir ». Comme souvent dans la tech, ce n’est pas la panne qui fait peur, mais le message d’erreur clignotant : « Sorry, try again! »

En attendant la prochaine péripétie administrative, la leçon du jour : avant de sauter dans l’avion pour vos prochaines vacances, attendez-vous à ce que les règles changent… mais n’oubliez jamais votre chargeur, ni votre passeport, ni le dernier e-mail RH en date.

La Silicon Valley veut conquérir les étoiles, mais il semblerait qu’avant de viser Mars, il va falloir résoudre la question des visas… et du portefeuille ! Alors, tech ou pas tech, on n’a jamais autant eu besoin d’options “retour à la case départ”.

Source : Techcrunch

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