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Credits image : Jon Tyson / Unsplash

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Portefeuilles sous Haute Tension : Quand la Crypto fait sa Révolution

« Attrape-moi si tu peux ! » C’est probablement ce que les hackers et les défenseurs du cyberespace se chuchotent chaque matin devant leur miroir. Mais cette chasse au trésor virtuel prend une toute autre dimension lorsqu’elle implique deux des ennemis géopolitiques les plus en vogue : Israël et l’Iran. Cette semaine, le ministère israélien de la Défense a sorti l’arme lourde en ordonnant la saisie de… suspense… 187 portefeuilles de cryptomonnaie, soupçonnés d’être la tirelire secrète des Gardiens de la Révolution iranienne (IRGC). On est loin du simple porte-monnaie à pièce jaune !

D’après le Bureau national de lutte contre le financement du terrorisme (NBCTF) israélien, ces portefeuilles ne serviraient pas à acheter des NFTs de chats mignons, mais bien à financer des « actes graves de terrorisme ». Vous voyez, quand maman vous disait que trop jouer avec la crypto pouvait finir mal… Elle n’avait pas tort ! En tout cas, les Américains, l’Union Européenne et – surprise – Israël qualifient déjà l’IRGC comme une organisation terroriste. Ce n’est donc pas une chasse à l’œuf, mais une vraie chasse à la crypto.

Petit chiffre qui fait tourner la tête (et pas que les vérificateurs comptables) : selon la société Elliptic, ces adresses auraient fait transiter 1,5 milliard de dollars en USDT (le fameux Tether). Mais, cocasse ! Seulement 1,5 million y résideraient encore sous la forme d’une monnaie numérique. Côté preuve, c’est un peu « no comment » du ministère : comment a-t-il relié ces portefeuilles à l’IRGC ? Mystère et boule de gomme. Peut-être un peu d’espionnage cyber à la sauce James Bond iranien ?

Impossible de séparer le vrai du faussaire quand le portefeuille est, lui-même, en ligne de mire.

Elliptic souligne d’ailleurs qu’une partie de ces portefeuilles pourrait bien appartenir à des plateformes d’échange, autrement dit à des services qui bricolent les transactions pour tout le monde, pas seulement pour les barbus ténébreux de l’IRGC. Amir Rashidi, un vigilant des droits numériques, renchérit : “Les rumeurs veulent que l’IRGC court-circuite les sanctions via la crypto… mais attention, des portefeuilles suspects ne veulent pas toujours dire agent secret au balcon.” Parfois, une crypto-banque reste… une crypto-banque.

C’est loin d’être le premier round dans ce combat de hackers. En juin dernier, lors de la « guerre des douze jours » (on croyait que c’était réservé à Noël !), un groupe appelé Predatory Sparrow (Moineau prédateur, pour les intimes) – soupçonné d’avoir des copains haut placés chez les services israéliens – a piraté Nobitex, la plus grande plateforme crypto iranienne, dérobant et détruisant l’équivalent de 90 millions de dollars. Oui, oui, détruire de l’argent numérique, c’est possible. C’est plus écolo que brûler des dollars, non ?

Les sociétés d’analyse crypto, comme Elliptic ou TRM Labs, affirment que Nobitex n’était pas juste une plateforme de geeks mais aussi la caverne d’Ali Baba d’où transitait l’argent de l’IRGC. Mais comme dans tout bon thriller financier, il faut garder un grain de sel. Car dans le monde merveilleux de la blockchain, où tout est tracé mais rien n’est jamais vraiment sûr, la frontière entre acte héroïque et coup de communication reste aussi floue qu’une clé privée perdue.

La morale de cette histoire ? Dans la guerre des cryptos, il n’y a jamais de coffre-fort inviolable, seulement des voleurs plus inventifs. Et comme dit le dicton revisité : celui qui surveille les portefeuilles finit toujours par se faire quelques ennemis… ou quelques Bitcoins ! (Ou alors, peut-être les deux ?)

Source : Techcrunch

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