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Credits image : Michał Mancewicz / Unsplash

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La Nuit Ne Fait Pas le Météore

« Il ne faut pas attendre que les étoiles s’alignent pour profiter du spectacle… parfois, il suffit juste de lever les yeux ! »

Amateurs de sensations spatiales et de vœux en pagaille, tenez-vous prêts : ce mois d’octobre, le ciel joue les stars avec non pas une, mais deux pluies de météores ! Les Orionides s’apprêtent à illuminer nos nuits à un rythme plus effréné qu’un marathon Netflix, tandis que les Draconides, elles, ont déjà fait leur show début octobre. Votre mission, si vous l’acceptez : repérer ces étoiles filantes et impressionner vos amis en expliquant la science derrière ce feu d’artifice céleste.

Pour les novices qui pensent que l’Orionide est soit une voiture électrique, soit le nom d’une nouvelle boisson énergétique, reprenons depuis le début. Les Orionides, c’est un peu la tournée annuelle des comètes stars. Elles se produisent chaque automne, quand la Terre traverse la traînée de poussière et de glace laissée par la mythique comète de Halley (1P/Halley pour les intimes), selon nos amis de la NASA. À chaque rencontre, des particules minuscules plongent dans notre atmosphère et s’enflamment sous nos yeux ébahis.

Pour voir les étoiles filantes, inutile de sortir le télescope de grand-mère : il suffit de s’éloigner de la ville, de rester éveillé et de lever les yeux au bon moment !

Mais ce n’est pas tout ! Les Orionides sont des météores hyperactifs, filant à la vitesse impressionnante de 66 kilomètres par seconde. Certains laissent une traînée fluorescent dans leur sillage, tandis que d’autres, plus téméraires, se transforment carrément en boules de feu — à ne pas confondre avec la boule à facettes de votre dernier karaoké. Le tout semble jaillir de la constellation d’Orion, ce qui, avouons-le, est beaucoup plus stylé que de tomber tout droit du plafond.

Côté calendrier, notez bien : la pluie d’Orionides s’étale sur un peu plus d’un mois, du 2 octobre au 12 novembre. Mais pour les marathoniens de l’observation, le grand pic aura lieu dans la nuit du 22 au 23 octobre. C’est le moment où votre patience pourrait être récompensée par le plus grand nombre d’apparitions, alors n’oubliez pas votre thermos et un pull bien chaud !

Pour ne rien rater du spectacle, suivez les conseils des pros : éloignez-vous des sources de pollution lumineuse, laissez vos yeux s’adapter à l’obscurité (au moins 20 minutes — patience, jeune Padawan), et visez le Sud-Est si vous êtes dans l’hémisphère Nord, ou le Nord-Est si vous habitez l’hémisphère Sud. Petit bonus : surveillez la météo pour éviter la déception d’une nuit nuageuse… Même les météores ne traversent pas les cumulonimbus.

Alors, prêt à passer une nuit la tête dans les étoiles et les pieds sur terre ? Enfilez votre bonnet, attrapez votre plaid, et préparez-vous à compter les météores… sans jamais perdre le fil. Car parfois, dans la vie, il faut savoir décrocher la lune, ou, à défaut, attraper une Orionide au vol. Et n’oubliez pas : si vous voyez une étoile filante, faites un vœu – ou mieux, faites-en plusieurs, c’est la haute saison !

Source : Mashable

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