a view of a mountain range covered in clouds

Credits image : Vladislav Zakharevich / Unsplash

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Des drones au bout du nuage : le business qui sème la pluie… et la discorde

« Quand il pleut, il mouille… mais quand il mouille sur décision d’un drone, faut-il vraiment sortir le parapluie réglementaire ? » Cette question un brin farfelue se pose très sérieusement de nos jours, alors qu’une start-up nommée Rainmaker Technology tente de faire tomber la pluie… littéralement, avec des petits drones jetant des fusées dans les nuages. Mais tout le monde n’envisage pas la météo avec autant de légèreté, surtout les pilotes d’avion qui, eux, préfèrent le ciel dégagé.

Rainmaker veut obtenir le feu vert de la FAA (le « garde-pluie » des airs américains) pour faire voler ses drones chargeant des substances destinées à déclencher la pluie, une pratique appelée “ensemencement des nuages”. Vous trouvez ça étrange ? Les pilotes aussi, et leur puissant syndicat, l’ALPA, tire la sonnette d’alarme : il manquerait des garanties majeures pour la sécurité aérienne et environnementale.

Forcément, Rainmaker se défend : selon son patron Augustus Doricko (aucun lien avec les jeux de mots, promis), les pilotes n’auraient accès qu’à la version publique du dossier, alors que toute la crème des arguments pro-sécurité serait dans les documents privés réservés à la FAA. Une vraie pluie de paperasse… À noter que l’entreprise cherche simplement une dérogation à l’interdiction de faire voler des petits drones bourrés de matières dangereuses.

Un vol d’essai dans les nuages, c’est bien… mais sans collision aérienne ni averses de critiques, c’est mieux !

Concrètement, Rainmaker propose deux sortes de fusées pour “ensemencer” : une qui brûle en place, l’autre que l’on largue du drone. Pour ceux qui s’inquiètent de voir tomber les restes sur leur pique-nique, la start-up promet que tout se déroule dans une zone où aucun avion de ligne ne joue à cache-cache, et uniquement là où les autorités aériennes estiment le risque à zéro. Les pilotes demandent tout de même à voir la géolocalisation précise des essais et des preuves concrètes sur l’impact environnemental : pas question de transformer les plaines en terrains de chimie expérimentale.

La discorde ne s’arrête pas là : selon Rainmaker, même les voeux pieux des sceptiques n’ont pas lieu d’être, puisque des décennies d’études scientifiques n’ont rien trouvé d’inquiétant dans l’ensemencement à l’iodure d’argent. Mais l’ALPA brandit le spectre des débris incendiaires et des agents chimiques, tout en soupçonnant qu’on ne leur dit pas tout. Un peu comme quand la météo annonce “légères averses”… et qu’on termine rincé.

Côté technique, Rainmaker revendique des drones ultra-encadrés : vols sur des zones bien rurales, simple poussière d’iodure d’argent répandue, dialogue avec le contrôle aérien, équipage entraîné et déploiement de systèmes anti-collision plus futés qu’un GPS sous stéroïdes. Fini les pilotes d’avion envoyés jouer les sorciers, cette pluie 2.0 serait plus sûre… en théorie.

L’ensemencement des nuages n’a rien de nouveau : les stations de ski et les agriculteurs des États-Unis ont déjà recours aux avions pour booster leur météo locale. Rainmaker veut juste moderniser le jeu avec des drones plutôt que des Cessna. Mais que ce soit une tempête dans un verre d’eau ou une averse de débats, une chose est certaine : la décision de la FAA pourrait ouvrir la voie (des airs) à une météo pilotée… par joystick.

En somme, entre les gouttes d’incertitude et les orages de scepticisme, il ne faut jamais oublier qu’avec cette techno, un ciel sans nuage n’est jamais garanti. Mais une chose est sûre : chez Rainmaker, on n’a pas peur de braver la tempête réglementaire pour vendre un peu de rêve… ou de bruine !

Source : Techcrunch

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