« L’amour, c’est comme la tech : parfois ça plante, parfois ça swipe, et souvent, ça bugue ! » Voilà la devise qui pourrait décrire l’état du dating moderne. Parce que soyons honnêtes, qui n’a jamais tenté sa chance sur Tinder ou Bumble pour finir par scroller plus que dialoguer ?
C’est précisément ce ras-le-bol amoureux qui a frappé Myles Slayton lors de son passage à New York. Comme beaucoup de jeunes de la Génération Z, il s’est demandé pourquoi les applications de rencontres semblaient aussi « nulles » – pour reprendre ses mots. Pourtant, le problème n’était peut-être pas dû à la nature des applis elles-mêmes, mais à l’esprit dans lequel elles ont été conçues : pour les millennials ! Or, Myles et ses amis ne sont pas du genre à se contenter d’un « swipe » dans l’inconnu, ils préfèrent rencontrer via des amis communs, façon « potes de potes » 2.0.
Ni une, ni deux, Slayton s’entoure de ses compères Willy Conzelman et Carter Munk, et hop ! Voici « Cerca », la nouvelle appli hype qui mise sur la proximité sociale pour briser la glace. La recette ? On synchronise ses contacts, et l’app ne propose que des profils de proches ou d’amis d’amis, histoire d’éviter le malaise du perfect inconnu. En prime, Depuis son lancement, Cerca attire déjà plus de 60 000 utilisateurs – New Yorkais branchés et étudiants partout aux États-Unis, à vos smartphones !
Cerca dépoussière la romance numérique en misant sur l’humain, pas le hasard.
Mais alors, pourquoi ce retour aux vieilles recettes amoureuses à l’heure du tout-virtuel ? Pour Slayton, la pandémie et l’omniprésence d’internet ont changé la donne : la peur du rejet, la méfiance envers les parfaits étrangers et l’envie d’authenticité poussent la Gen Z à privilégier les recommandations humaines… et à fuir la jungle des likes anonymes. Côté innovation, Cerca mise sur l’anonymat et la lenteur : quatre swipes par jour, likes invisibles pour éviter les râteaux publics, et chaque soir, révélation des matchs façon jackpot sentimental !
Ce n’est pas tout : sur Cerca, ce sont d’abord les amis en commun que l’on découvre avant même de voir la photo profil. De quoi stimuler la curiosité autrement qu’à coup de filtres. L’algorithme propulse même le profil de la personne qui vous a liké dans votre liste, histoire de donner un suspens digne des meilleurs cliffhangers de série ! Impossible de savoir qui a fait le premier pas, et tout se décide une fois le soleil couché… on adore le côté soap opera new-gen.
Côté sécurité, l’appli a pensé à tout : vous sélectionnez qui voit (ou ne voit pas) votre profil, vous bloquez les parents, ex ou dentistes indésirables, et impossible de faire des captures d’écran du crush. Pour les plus prudents, un petit coup de fil à un ami en commun, et hop, on vérifie la réputation avant le premier rencard. Et pour couronner le tout, Cerca pousse aussi le concept IRL, avec merch et événements à l’ancienne.
La démarche séduit au point que la startup est conviée à exposer à la Startup Battlefield du TechCrunch Disrupt 2025 à San Francisco, la grand-messe des geeks de l’amour et autres cupidons connectés. Slayton, lui, veut redorer l’image du dating en ligne, rappeler qu’on peut matcher avec authenticité, et prouver qu’une once d’humanité suffit parfois pour relancer la flamme.
Car au fond, avec Cerca, fini la loterie du swipe, place au networking sentimental ! Après tout, en amour comme en tech, mieux vaut avoir de bons contacts… que de finir sur la touche !
Source : Techcrunch




