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Credits image : Vladimir Sokolov / Unsplash

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Catch Me If You Scan : un vol bien réservé

« Voulez-vous voler… ou attendre indéfiniment à la porte C2 ? » Cette semaine, des milliers de passagers à travers l’Europe ont découvert le grand frisson du suspense aéroportuaire, grâce à un méchant qui préfère les lignes de code aux lignes d’embarquement : le ransomware.

Tout a commencé comme un mauvais film d’action : subitement, des aéroports majeurs comme Heathrow, Berlin et Bruxelles se sont retrouvés plongés dans le chaos, incapables de faire décoller la moindre valise sans sueurs froides numériques. Le coupable ? Un logiciel malveillant déployé via un fournisseur tiers : Collins Aerospace, grand nom de l’aéronautique mais aussi, apparemment, du sabordage involontaire des vacances.

ENISA, la vigie cyber de l’Union européenne, a confirmé la récidive du mal : « C’est bien un ransomware qui met ces voyagements hors service, mais motus et bouche cousue, on n’en saura pas plus pour l’instant. » Suspense insoutenable, un peu comme attendre le tapis à bagages qu’on a vu tourner trois fois avant de réaliser que notre valise a décidé de prolonger ses vacances ailleurs.

Même dans le cyberespace, il n’y a jamais de vol direct vers la tranquillité.

Pénétrons dans les arcanes techniques : la cible, c’était MUSE, le système maison de Collins Aerospace pour gérer les files d’attente, pardon, le « passenger processing system ». Ce logiciel astucieux permet à plusieurs compagnies aériennes de partager les mêmes guichets de check-in sans se battre pour une prise de courant. Ça roule… sauf quand ça déraille.

Conséquence : check-in à l’arrêt, files d’attente en mode grappin, pilotes qui feuillettent « Le Guide du Retard Aérien », et passagers qui regrettent de ne pas avoir pris une trottinette électrique pour traverser la Manche. Depuis vendredi soir, certains aéroports ressemblent plus à un épisode de « Black Mirror » qu’à un ballet de bagages bien huilé.

Pour ceux qui se demandent « C’est qui le cerveau ? », la question reste en suspens. Collins Aerospace, propriété de l’énorme groupe de défense RTX, reste aussi muet que la machine à café du terminal 2. En attendant des indices, la sécurité numérique des transports européens montre qu’elle tient parfois plus du jeu de piste que du vol sans turbulence.

La morale ? À vouloir trop partager, même une file d’attente peut… ramer sévèrement. Allez, on vous laisse méditer ça avant votre prochain voyage : celui qui croyait voler sans accroc s’est retrouvé… grounded par un virus jaloux !

Source : Techcrunch

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