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Credits image : Transly Translation Agency / Unsplash

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Weavy à la baguette : Figma tisse sa toile d’IA !

« J’ai une idée, mais je ne sais pas dessiner. » Voilà la phrase qui résonne dans la tête de tant de créatifs devant une feuille blanche ou, soyons honnêtes, devant Figma en mode panique. Mais rassurez-vous, car Figma vient de sortir un as de sa manche… ou, plutôt, un Weavy dans sa manche ! Un peu comme si le célèbre outil de design venait de gagner le super-pouvoir de générer des images et vidéos dignes d’un blockbuster hollywoodien… en quelques clics et prompts bien sentis.

La nouvelle du jour : Figma s’est offert Weavy, la toute jeune (et toute fringante) startup israélienne spécialiste de la génération d’image et de vidéo dopée à l’IA. À peine née en 2024, Weavy avait déjà réussi l’exploit de lever 4 millions de dollars, histoire de prouver que dans la tech, parfois les bébés startup courent déjà le marathon. Les 20 membres de l’équipe Weavy, désormais baguette magique à la main, rejoignent Figma sous le label flambant neuf « Figma Weave ».

Mais ne rangez pas votre interface Figma tout de suite : pour l’instant, Weavy garde son indépendance. Les deux univers – Figma et Figma Weave – vont coexister le temps de préparer une fusion future, sans prise de bec ni drama familial. Et que fait Weavy exactement ? Eh bien, le bébé prodige propose des outils web pour jouer avec des modèles d’IA de façon quasi chimérique : créer, éditer, ajuster images et vidéos, passer du réalisme au cartoon, changer la lumière, les couleurs… et ce, simplement à coups de prompts.

Là où certains voient une bataille d’IA, Figma et Weavy tissent déjà la toile de la créativité augmentée.

Prêt à passer du prompt à la promesse ? L’expérience Weavy commence sur une fameuse infinite canvas : tapez votre idée, choisissez parmi toute une ribambelle d’IA (Seedance, Sora, Veo pour la vidéo ; Flux, Ideogram, Nano Banana ou Seedream pour l’image) et peaufinez, remodelez, remixez à l’infini. Un genre de DJing visuel où chaque variation de prompt peut donner vie à une œuvre totalement différente… et tout ça dans un flux éditorial où les couches (layers) se manient comme des baguettes chinoises chez un chef étoilé.

Ce qui fait le sel (et le fun) de l’approche Weavy, c’est son fonctionnement par « nodes » : chaque sortie de l’IA – image, vidéo, intermédiaire – peut être recombinée, remixée, ou poussée jusqu’au bout de la créativité. Un arbre infini de possibilités où l’itération n’est plus le douloureux calvaire du designer, mais un terrain de jeu. Même le PDG de Figma, Dylan Field, s’est laissé « inspirer par cet équilibre entre simplicité, puissance et plaisir »… ce n’est pas tous les jours qu’on lit « plaisir » dans un communiqué corporate, profitons-en !

Il faut dire que sur le marché, la compétition s’enflamme à la vitesse du prompt. Entre Perplexity qui s’est offert Visual Electric, Krea qui a levé 83 millions de dollars et une ribambelle d’outils IA prêts à s’inviter dans tous les workflows, l’acquisition de Weavy par Figma ressemble à un coup de filet stratégique. La bataille va bien au-delà du « qui fait le plus de buzz avec l’IA » : c’est une nouvelle ère pour les designers, qui n’auront plus à choisir entre inspiration géniale et outils frustrants.

Alors, la génération d’images IA va-t-elle détrôner le coup de crayon ? Peut-être pas. Mais elle offrira, à coup sûr, un nouveau terrain de jeu aussi infini que le canvas de Figma… Bref, préparez-vous à voir vos idées tissées en un clin d’œil. Allez, c’est tissé, c’est pesé !

Source : Techcrunch

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