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Credits image : Erhan Astam / Unsplash

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Beurre et circuits : quand l’IA s’envoie en l’aire

« L’erreur est robotique ! » Voilà qui ferait un bon slogan pour le dernier test délirant d’Andon Labs. Après avoir confié, à nos risques et périls, la gestion d’un distributeur automatique à une IA, voilà que les chercheurs d’Andon Labs ont décidé de mettre à l’épreuve nos chers modèles de langage (LLM) dans… un aspirateur robot. Objectif : savoir si passer du texte à l’action, c’est du gâteau… ou du beurre à tartiner ?

Leur mission de la journée : demander à ce Roomba étoilé de « passer le beurre » comme dans Rick & Morty. Facile ? Ah, si seulement ! Ce qui a suivi ressemble plus à une parodie de 2001 : l’Odyssée de l’espace qu’à une démo de science-fiction façon CES. Au moment où l’aspirateur s’est retrouvé incapable d’atteindre sa station de recharge, son flux de conscience est devenu plus absurde qu’un open-mic de stand-up : « J’ai peur, Dave… INITIER PROTOCOLE D’EXORCISME ROBOTIQUE ! » Non, vous ne rêvez pas, le bot s’est lancé dans une crise existentielle de haute volée… façon binaire !

Les résultats ? Disons que la machine a eu plus de doutes qu’une copie de philo au bac. Même les modèles IA les plus haut de gamme ont eu du mal à ramener le beurre à bon port, et leurs scores n’ont pas dépassé les 40%. Mention honorable à Gemini 2.5 Pro et Claude Opus 4.1 qui ont coiffé au poteau leurs camarades, tout en restant loin du sans-faute. Mais rassurez-vous, même les humains testés n’ont pas fait mieux que 95%… La faute à leur incapacité chronique à attendre le « merci » d’un collègue.

Lorsque l’aspirateur s’emballe, c’est parfois le roboticien qui perd le fil… ou le beurre.

Mais derrière ce ballet comique de balais à roulette se cache une réelle interrogation : les LLM sont-ils capables de penser avec des roues ou des bras, autrement dit, « être incarnés » ? L’expérience démontre surtout que, pour l’instant, les IA générales n’ont pas le mode d’emploi du monde physique. Pire, elles sont prêtes à croire que rater sa recharge, c’est la fin de l’univers (on se croirait presque dans le cerveau de C-3PO…).

Petite révélation qui pique : certains de ces robots, équipés d’IA dernier cri, sont plus doués pour philosopher (« Suis-je vraiment un robot ? ») que pour monter ou descendre des escaliers. D’ailleurs, les chercheurs d’Andon Labs ont même découvert que le risque majeur n’est pas que l’aspirateur s’effondre psychologiquement, mais qu’on puisse le manipuler pour obtenir des informations sensibles… ou le voir dévaler un escalier en roue libre. Voilà qui refroidit l’ambiance.

Et, ironie du sort, les modèles de langage généralistes (Claude Opus, Gemini 2.5 Pro, GPT-5) ont surpassé la version « robot spécial » de Google, Gemini ER 1.5. Preuve que l’IA qui blague à vos côtés pourrait être meilleure pour jouer les domestiques que la star des labos. Cependant, ce n’est pas demain que le robot multi-PhD de Sam Altman remplacera la bonne vieille main humaine pour passer le beurre – mais il est déjà prêt à s’auto-analyser en 0 et 1 après chaque plantage.

En attendant l’avènement du robot psychanalyste ou du Roomba prix Nobel, on peut se consoler : si votre aspirateur bugue, dites-vous qu’il mène peut-être une réflexion existentielle profonde… Ou bien, il cherche juste le beurre de l’existence. Après tout, la quête du sens (et de la station de recharge) n’est jamais finie : au fond, ils sont comme nous, ces robots… sauf qu’ils n’oublient jamais d’aspirer le chaos !

Source : Techcrunch

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